Ce mercredi 21 juillet, le monde musulman fête Aïd Al Adha. Une « Souna Moâkada » (indispensable) pour tout bon musulman pratiquant. Et les Marocains, savent très bien célébrer cette fête religieuse. Au Maroc, l'ambiance est à part. Au bon matin, les citoyens se préparent déjà pour le rituel d'égorgement du mouton en faisant appel aux « spécialistes », généralement des bouchers. Photo : Mounir Mehimdate Ces derniers ont une tactique qui rend cette tâche, complexe, facile et rapide. Photo : Mounir Mehimdate Dans les traditions marocaines, la famille tout entière assiste au sacrifice. Ensuite, vient la tâche de laver et préparé les ébats du mouton. Une fois cette tâche faite, les familles commencent la préparation du fameux « Boulfaf ». Il y a d'ailleurs des familles, dont la culture veut, que ce soit le premier plat à déguster de la journée. Photo : Mounir Mehimdate Dans les rues, les jeunes, devenus spécialistes dans la grillade des têtes de mouton, préparent déjà leur feu de camps pour accueillir leur premier client. Et c'est généralement les enfants de la famille qui sortent la tête du mouton et s'assurent que le « spécialiste » fasse son travail dans les règles de l'art. Photo : Mounir Mehimdate L'Aid Al Adh, ce n'est pas qu'une simple fête religieuse au Maroc, c'est la fête où les familles se rassemblent et préparent des plats délicieux autour d'un verre de thé et de gâteaux marocains dans une ambiance unique en son genre. En tout cas, tout le monde participe à la préparation du festin, petits et grands. Autre phénomène de cette fête religieuse, c'est la donation ou la vente des « Btana » (peaux de mouton). Des spécialistes, informels, font le tour des quartiers pour récupérer la Btana pour en faire un tapis ou autres produits artisanaux qui sont vendus par la suite. Photo : Mounir Mehimdate Cette année, et malgré la crise sanitaire du Covid-19, le gouvernement a permis aux MRE de rentrer au bercail et fêter les vacances d'été mais aussi l'Aid Al Adha en famille. Puisque l'année dernier, ils n'ont pas eu droit à cette faveur à cause de la crise sanitaire qui était à son pic.