La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), a indiqué que le transfèrement du détenu (S.R) de la prison locale Ain Sbaâ 1 vers la prison Aïn Borja est intervenu après son jugement en appel et afin de lui permettre de rester près de sa famille, vu qu'il habite à Casablanca selon l'adresse fournie. Dans une mise au point, la DGAPR précise qu' »en réponse aux allégations de ceux qui se disent solidaires du détenu (S.R) concernant son transfèrement de la prison locale Ain Sbaâ 1, ainsi que son état de santé », notant que cette décision a été prise pour « éviter le surpeuplement qui pourrait résulter du maintien des prisonniers déjà condamnés, en plus du grand nombre des nouveaux incarcérés dans le cadre de la détention préventive » L'établissement pénitentiaire abrite actuellement plus de 9.000 détenus, soit le double de sa capacité, fait encore savoir la Délégation générale, relevant que de telles décisions sont constamment prises à l'encontre d'un grand nombre de prisonniers condamnés en appel. La DGAPR souligne, de même, que « sur la base d'une demande qu'il a déposée depuis son incarcération, le détenu en question est placé seul dans une cellule pouvant accueillir jusqu'à 6 prisonniers, répondant aux conditions d'accueil exigées et équipée d'un téléviseur donnant accès à plusieurs chaînes satellitaires », faisant noter qu'au lendemain de son transfèrement, le détenu en question a été autorisé à contacter sa famille pour l'informer de son nouveau lieu de détention, et ce conformément à la loi. Par ailleurs, la DGAPR a démenti catégoriquement les allégations fallacieuses selon lesquelles des parties d'ouvrages envoyés au détenu concerné auraient été déchirées et un roman qu'il était en train d'écrire saisi. S'agissant de la privation de son épouse de le contacter par téléphone, la DGAPR a fait savoir que c'est le détenu lui-même qui avait refusé de bénéficier de ce service. L'administration de l'établissement pénitentiaire traite le détenu concerné comme tous les autres prisonniers sans discrimination aucune et tous ses objets sont soumis au contrôle en vertu des attributions des établissements pénitentiaires qui ont le droit de saisir tout ce qui est contraire aux lois en vigueur, tout en veillant à ce que l'intéressé jouisse de tous ses droits garantis par la loi, affirme la DGAPR. Et de conclure que l'intéressé bénéficie de l'assistance médicale et est examiné par le médecin de l'établissement à chaque fois que nécessaire, sachant que son état de santé est très normal.