Donald Trump a annoncé, mercredi 31 octobre au soir, le déploiement d'au moins 15.000 militaires aux frontières des Etats-Unis pour empêcher la caravane des migrants venus du Honduras de pénétrer sur le sol américain. « En ce qui concerne la caravane, notre armée est là (…), nous enverrons entre 10 et 15.000 militaires en plus des patrouilles de l'ICE (les services de l'immigration) et de tous les autres à la frontière », a déclaré le locataire de la Maison Blanche à la presse avant son départ en Floride. Chaque jour, un nouveau chiffre est donné concernant le nombre d'hommes que les Etats-Unis mobiliseront pour sécuriser les frontières. Alors qu'au début il s'agissait de 8.000 hommes, puis une question de la mobilisation de 5.000, aujourd'hui, le président américain évoque le déploiement de presque 15.000 hommes, ce qui équivaut aux troupes mobilisées en Afghanistan. Le Pentagone quant à lui, a autorisé jusqu'ici le déploiement 5.200 soldats pour contrer ce que le président américain a appelé une « invasion », à seulement quelques jours des élections de mi-mandat. Profitant de cet événement -tragique pour certains – pour gagner en popularité à la veille d'élections décisives pour le camp des républicains, le chef d'Etat américain n'a pas raté l'occasion pour montrer sa détermination à éradiquer l'immigration illégale. Dans le même contexte, le président américain, a évoqué son intention de mettre un terme au droit du sol dont les enfants nés sur territoire américain pouvaient obtenir malgré des parents en situation irrégulière. Une décision qu'il compte faire adopter par décret présidentiel, sujet d'inquiétudes des intellectuels américains.