Le président français Emmanuel Macron est en tête des intentions de vote pour le second tour de l'élection présidentielle contre la cheffe de l'extrême droite, Marine Le Pen, ont indiqué des instituts de sondages. A quelques jours du deuxième tour de la présidentielle, le chef de l'Etat français apparait comme favori pour remporter le scrutin face à la cheffe du Rassemblement national (ex Front national). Selon les sondages des instituts Ifop et Ipsos-Sopra Steria, l'écart entre les deux candidats se creuse dans les intentions de vote. Le baromètre d'Ipsos indique sur la base d'un échantillon de 1500 électeurs inscrits que Emmanuel Macron arriverait en tête des intentions de vote avec 56%. Marine Le Pen quant à elle, recueillerait 44% des votes au second tour, selon les données mises à jour le 18 avril. Pour Ifop, toujours selon des résultats mis à jour le 18 avril, Emmanuel Macron l'emporterait avec un score de 54,5% face à Marine Le Pen qui aurait 45,5% des voix. Les écarts entre les deux instituts de sondage sont de près de deux points mais tous deux donnent l'avantage à Emmanuel Macron. Néanmoins pour le camp présidentiel, « le second tour n'est pas joué », selon plusieurs soutiens d'Emmanuel Macron qui ont alerté sur tout risque de relâchement dans la dernière ligne droite, d'autant plus que Marine Le Pen pourrait profiter d'un éventuel manque d'électeurs pour passer. Pour un grand nombre de français qui n'ont pourtant pas voté pour Emmanuel Macron lors du premier tour, il apparait néanmoins favori face à Marine Le Pen. Les Français le préfèrent à la montée de l'extrême droite dans l'Hexagone qui serait synonyme de heurts, de haine et d'une France instable. Car dans le programme de Marine Le Pen, les mentions de la préférence nationale pour l'emploi et pour les prestations sociales, sont sujet à controverse étant donné qu'elle ambitionne également de supprimé la double nationalité. Cela équivaudrait à préférer des Français à d'autres Français ou à des étrangers vivant en France, voire même les éliminer alors qu'il paieraient eux aussi leurs impôts comme tout le monde. Lundi, le président-candidat a adressé un message aux personnes qui hésiteraient encore à voter: « la vie en société, c'est le fruit de compromis. Au deuxième tour, vous éliminez ». Le président-candidat n'est pas à l'abri, ni d'un faux, ni d'une importante mobilisation de l'électorat anti-Macron, ni d'une forte abstention de la part de ceux qui pensent que l'élection est déjà jouée. « Repensez à ce que les citoyens britanniques disaient quelques heures avant le Brexit ou aux États-Unis avant que le vote Trump n'arrive: je ne vais pas y aller, à quoi ça sert? Je peux vous dire que le lendemain ils ont regretté », a-t-il déclaré lundi soir appelant à aller voter.