Les Emirats arabes unis ont affirmé jeudi ont réaffirmé leur engagement vis à vis de l'Opep+ après une déclaration en faveur d'une hausse de la production de pétrole. Les pays exportateurs sont priés pour ralentir l'envolée des prix du brut. Après une déclaration de l'ambassadeur émirati à Washington en faveur d'une hausse de la production de l'Opep, les Emirats, à travers leur ministre de l'Energie et des infrastructures, Suhaim Al Mazrouei, ont affirmé leur attachement à l'accord des pays de l'Opep+. « Les Emirats croient à la valeur qu'apporte l'Opep+ au marché du pétrole. Nous sommes engagés vis-à-vis de l'accord au sein de l'Opep+ et du mécanisme actuel d'ajustement mensuel de la production », a tweeté jeudi le ministre d'Energie et des infrastructures, Suhaim Al Mazrouei. Suite à la décision des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne d'arrêter d'importer du pétrole de Russie, les experts craignent une envolée des prix déjà à leur plus haut. La Russie, deuxième exportateur mondial de brut, fait partie des exportateurs de pétrole en tant que membre Opep+, comprenant dix autres pays exportateurs non membres de l'Opep, alors que les Emirats font partie de l'Opep qui comprend 13 membres et est emmenée par l'Arabie Saoudite. Et les membres l'Opep+, emmenés par la Russie, refusent d'accélérer leur production pour soulager le marché en cette situation de crise qui se joue entre l'Ukraine et la Russie. Ces 10 pays veulent garder leur rythme et s'en tiennent au relèvement graduel de 400.000 barils par jour chaque mois avec l'objectif de retrouver, fin 2022, des volumes similaires à ceux d'avant la pandémie de coronavirus. Mercredi, l'ambassadeur des Emirats à Washington, Youssef Al Otaïba, s'était dit favorable à une augmentation de la production, affirmant que son pays « encouragerait l'Opep à envisager une hausse des niveaux de production ».