À la mi-octobre de cette année, le nouveau ministre de l'Education nationale, Chakib Benmoussa, a reçu tour à tour, les cinq syndicats les plus représentatifs du secteur, comme première prise de contact. Ce mardi 16 novembre, une deuxième réunion a eu lieu entre les syndicats et le ministre à Rabat, pour se pencher sur les 26 dossiers revendicatifs des professionnels du secteur, qui n'ont pas connu de grandes avancées sous Amzazi. Le Point. Ce mardi 16 novembre, Benmoussa, s'est réuni avec les secrétaires généraux des cinq syndicats les plus représentatifs du secteur de l'éducation. Il s'agit de l'Union marocaine du travail (UMT), du Syndicat national de l'enseignement (SNE/CDT), de la Fédération nationale de l'enseignement (FNE), de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), et de la Fédération démocratique du travail (FDT). Lors de cette réunion, les syndicats et le ministre se sont mis d'accord sur la méthodologie de travail à suivre pour la résolution des dossiers revendicatifs mis sur la table, avec la poursuite du dialogue, lors d'un deuxième round prévu mardi prochain. « On s'est mis d'accord avec le ministère sur la méthodologie de travail à suivre. Le dialogue va ainsi se poursuivre mardi prochain lors d'une seconde réunion. Le plus important est que nous allons conserver les précédents acquis sur plusieurs dossiers qui étaient en cours de résolution. Ce qui va nous permettre de reprendre de là où on s'est arrêté », a indiqué à Hespress Fr, Abdelaghni Raki, Sectaire général du bureau du SNE. Ainsi, un programme de travail pour le prochain round sera défini par un comité mixte composé d'un représentant de chaque syndicat et du ministère, lors d'une réunion prévue ce vendredi 19 novembre, nous révèle notre interlocuteur. « Aujourd'hui, 26 dossiers revendicatifs attendent d'être résolus et se trouvent désormais sur la table du nouveau responsable. Il y a une volonté du ministre Benmoussa de poursuivre le dialogue sur ces 26 dossiers», avance le syndicaliste. S'agissant du dossier des contractuels, Raki nous a révélé que « le ministre n'a pas donné de réponse à ce sujet. Mais il s'agit de l'un des dossiers épineux que connaît le secteur, et qui n'est pas facile à résoudre dès le premier round. C'est un dossier qui reste sujet à dialogue lors des prochaines réunions avec la tutelle, de même que les dossiers des différents corps de l'enseignement». De son côté, le ministre a indiqué que cette première rencontre, qui intervient après une précédente prise de contact, inaugure une série de rencontres avec l'ensemble des syndicats disposant d'une représentation dans le secteur, dans le but de « parvenir à une feuille de route commune et réaliser l'objectif d'une renaissance éducative s'articulant autour de la qualité de l'enseignement et d'une gouvernance rationnelle ». Les corps de l'enseignement et de l'éducation sont les principaux acteurs du secteur et, partant, il est tout à fait naturel d'engager le dialogue avec leurs représentants sur les conditions professionnelles et matérielles, a ajouté Benmoussa dans une déclaration à la presse. Et d'assurer que le dialogue régulier « va aider à dégager des réponses communes » aux problématiques posées et « contribuer à instaurer un climat de quiétude et sain afin d'atteindre les objectifs des réformes ». En parallèle avec la réunion des syndicats avec Benmoussa, un sit-in a eu lieu devant le siège du ministère à Rabat, organisé par la coordination des enseignants de la cellule 10 et la coordination des enseignants hors échelles. Un sit-in est également prévu à Casablanca par les enseignants contractuels, pour faire valoir à nouveau leur revendication phare, qui est l'intégration dans la fonction publique. Photo Ayoub Amar Photo Ayoub Amar