La ville de Guelmim connaît des développements rapides au cours des dernières heures, après que l'homme politique Abderrahim Bouaida ait accusé le Wali de la région d'avoir tenté de le priver de son siège parlementaire. Un grand rassemblement des citoyens s'est transformé en une marche de protestation. Selon des participants à cette marche, cette dernière a commencé entre le siège du Parti de l'Istiqlal de Guelmim et le siège de la Wilaya de la région de Guelmim-Oued Noun, avant qu'il ait un grand débarquement des forces de l'ordre pour maitriser le grand rassemblement des citoyens. Ceux-ci ont afflué vers le siège de l'Istiqlal après un live de l'ancien président de la région sous l'étiquette du Rassemblement national des indépendants. Selon les mêmes sources ainsi que des vidéos enregistrées et vérifiées par Hespress, les éléments des forces de l'ordre ont entouré le rassemblement des citoyens, qui se présentait sous la forme d'un grand cercle avec au centre Bouaida escorté par ses partisans qui ont pour leur part participé à cette forme de protestation. Des sources de Hespress sur place ont qualifié l'intervention des éléments de la sûreté, après que le cercle s'est transformé en marche, de « violente ». Parmi les slogans scandés par les manifestants figuraient certains appelants au « départ des symboles de la corruption dans la région » et au départ du Wali accusé par Bouaida d'être « impliqué dans le processus de falsification des résultats des élections ». Dans une déclaration à Hespress Ar, Abderrahim Bouaida a confié que « la principale revendication des citoyens participant à cette manifestation est de respecter la légitimité des urnes ». Le responsable a nié qu'il y ait eu une « quelconque attaque », qualifiant la présence des manifestants d'«un mouvement pacifique des citoyens ». En revanche, il a souligné que « la prétendue attaque n'était qu'un prétexte pour l'intervention des forces de l'ordre ». Bouaida a déclaré qu'il attend toujours « l'annonce des résultats », car « il est illogique que les résultats de toutes les régions aient été arrêtés, à l'exception de la région de Guelmim-Oued Noun (...) après que nous ayons consulté les procès-verbaux hier qui ont confirmé ma victoire avant de constater que je suis passé aujourd'hui de la première place à la deuxième et puis à la troisième ». Il a considéré cela comme « une manipulation de la volonté des citoyens ».