En Algérie Abderrezak Makri ou Mokri, le chef du parti islamiste, le Mouvement pour la Société et la Paix (MSP) qui ne porte pas tellement le Royaume dans son cœur et qui n'en rate pas une, pour lui tomber dessus, aura tout de même désavoué sur sa page Facebook, convenons-en, la décision de l'Algérie de couper les ponts, pardon ! les relations diplomatiques avec le Maroc. Le chef du troisième parti d'Algérie (65 députés au parlement et dans l'opposition) a indiqué d'une gentillesse et clairvoyance légendaires, « malgré tout cela, la décision est considérée comme une décision hâtive qui était censée être consultée par les partenaires politiques du gouvernement et de l'opposition à ce sujet, comme le font les pays démocratiques dans des affaires si importantes ». Ah bon ! l'Algérie ne serait pas un pays démocratique ? C'est bien là, un crime de lèse-majesté dans le sens propre de l'expression (atteinte envers la personne ou le groupe de personnes exerçant le pouvoir). Il a également souligné que « si le système politique algérien croyait vraiment aux partis et à l'existence naturelle et bénéfique de l'opposition », il y aurait eu consultation (1-0). Le chef du MSP, est donc devenu, le temps d'un plaidoyer sur Facebook, l'une de ces nombreuses voix qui se sont clairement opposées à la rupture des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Maroc. Le "meilleur" homme du MSP, Abderrezak Makri ou Mokri, c'est selon la personnalité du jour, estime que les hautes autorités n'ont consulté personne, même pas lui ! ô crime de lèse-majesté (1-1). « Il fallait consulter les partenaires politiques, ceux favorables au régime, mais aussi ceux de l'opposition », l'islamiste néglige un peu soit tant, qu'en Algérie, l'opposition est, par Hirak interposé, dans la rue, muselée et sommée au silence par le régime kaki. Pour Mokri, il s'agit là, d'une autre preuve que « le régime politique en Algérie » ne croit pas vraiment, ô rêveries de l'islamiste solitaire, aux « partis politiques et à l'existence naturelle et utile de l'opposition ». Et de trahir une soumission caractérisée au régime kaki : « Le MSP, n'est pas un organe rattaché au gouvernement, qui doit à chaque fois soutenir et expliquer sa position ». Pour oser ces dires, sûr que le bonhomme ne doit pas faire partie du happy few des séniles Chengriha et du président au nom imprononçable et qu'il se chercherait une petite place au chaud. On retiendra cependant, celle-là, dite sans doute, dans un moment de fausse représentation de la réalité ou de délire, au regard d'au-moins un dédoublement de personnalité dont se ressent le bonhomme : « que rompre les relations avec un pays frère, quelle que soit l'agressivité de son régime envers notre pays, n'est pas une simple affaire, et il est arrivé que des pays en soient en état de guerre, sans qu'ils aient à rompre pour autant leurs relations, laissant place à la diplomatie ». Enfin ! et on y arrive, Mokri ou Makri, c'est tout comme, pris soudain de schizophrénie (trouble mental n'ayant pourtant rien à voir avec un quelconque dédoublement de personnalité se manifestant par une perte de contact avec la réalité et en tenant un double discours), de s'interroger, « si la cause directe de la rupture des relations est le MAK, alors que la France héberge la tête de cette organisation et lui assure la protection et le soutien... et si la véritable raison en est la normalisation officielle avec l'entité sioniste (…). La France étant dans l'histoire le plus grand parrain du sionisme en Afrique il en dira, « nos plus grands malheurs culturels et économiques nous viennent toujours de la France et de ses lobbys ». Mokri le fou ! Suggestion pour une atteinte mentale, non déclarée ni ressentie au demeurant, le bonhomme devrait consulter "Doc El Otmani" histoire de lui compter un traitement adapté car de tout son plaidoyer, il n'aura eu que cette infime lucidité « la solution à cette crise demeure dans le dialogue et dans la renaissance de l'Algérie sur tous les fronts, notamment ceux économique et diplomatique, et dans le renforcement du front populaire sur la base d'une véritable démocratie ». Mokri le sage !