Le chef de la diplomatie israélienne, Yaïr Lapid, a révélé lors de sa visite au Maroc, avoir des inquiétudes sur un rapprochement entre l'Algérie et l'Iran. Cette déclaration confirme ce que les Marocains savaient déjà, mais explique pourquoi l'Algérie s'obstine à refuser la main tendue du Royaume.... Le rapprochement entre l'Algérie et l'Iran explique beaucoup d'interrogations sur l'entêtement du voisin de l'Est à maintenir les hostilités à l'égard du Royaume. Alors que l'Algérie a fait de la « menace extérieure » son pain bénit pour excuser les dysfonctionnements de l'Etat et de l'institution militaire, ou encore pour faire passer des lois et des dispositions controversées, accusant sans le nommer le Maroc à plusieurs reprises, il semblerait que c'est au Maroc et toute la région l'Afrique du Nord de se méfier du commandement militaire algérien. Pourtant, le Maroc n'a jamais montré de signes d'hostilités envers l'Algérie comme le font régulièrement les militaires algériens à travers leur revue Djeich,les médias à la solde du pouvoir, ou encore les membres du gouvernement et à leur tête le président Abdelmadjid Tebboune qui a montré sa haine et son obsession pour le Maroc à plusieurs reprises, même lors d'une interview donnée à des médias étrangers. Au contraire, au Maroc, le Roi Mohammed VI a multiplié ses appels au retour à la raison aux dirigeants algériens. Depuis 2008, le souverain rappelle aux Algériens qu'il est essentiel pour le développement de la région, sa stabilité et au bien-être des peuples proches, de rouvrir les frontières et de discuter amicalement, sans préalables, autour d'une table pour régler les contentieux entre les deux pays. Aucun des appels du Roi du Maroc n'a reçu de retour positif de la part des dirigeants algériens. Et pour cause, ces derniers s'accrochent toujours à défendre leur projet séparatiste et terroriste dans les provinces du sud du Maroc au travers des milices du polisario. Lapid confirme le rapprochement entre l'Algérie et l'Iran Vendredi, Yaïr Lapid, qui donnait une conférence de presse à Casablanca au terme de sa visite de deux jours au Maroc, a annoncé avoir fait part à son homologue marocain, Nasser Bourita d' »une certaine inquiétude quant au rôle de l'Etat algérien dans la région, qui s'est rapproché avec l'Iran et mène actuellement une campagne contre l'admission d'Israël à l'Union africaine en tant qu'observateur », a-t-il déclaré à la presse. Cette déclaration qui provient d'un officiel Israélien, dont le pays est connu pour être très avancé en termes de renseignements, vient expliquer beaucoup d'événements. L'Iran, un acteur déstabilisateur reconnu dans la région du Moyen-Orient est accusé par les pays occidentaux et les pays concernés d'avoir financé des organisations terroristes pour déstabiliser des pays comme le Liban la Syrie et plus récemment le Yémen où les drones envoyés par les rebelles Houthis ayant attaqué des installations pétrolières en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis se sont révélés être de fabrication iranienne. Le Maroc avait rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran en 2018 après avoir découvert que l'Iran soutenait le mouvement séparatiste du polisario, à travers le Hezbollah son bras armé. Le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita s'était rendu en personne en Iran pour informer son homologue Javad Zarif de cette décision. Rabat avait alors indiqué avoir trouvé des preuves de la « connivence avérée » et du soutien militaire du Hezbollah au polisario. Nasser Bourita avait déclaré qu'il s'agit d'une « réaction à une implication confirmée de l'Iran à travers le Hezbollah, dont tout le monde connaît le lien avec l'Iran, dans une alliance avec le polisario contre la sécurité nationale et les intérêts supérieurs du Royaume » et avait tenu à préciser qu'il s'agissait d'un problème d'ordre bilatéral. Israël dont l'ennemi numéro 1 est l'Iran -qui menace sa stabilité et celle de la région- a donc observé les agissements de ce pays pour trouver une nouvelle alliance du mal entre la République islamique et l'Algérie. Cette connivence ne semble donc avoir qu'un seul but, celui de déstabiliser le Maroc à travers le polisario. Cette nouvelle donne, très grave, explique sans doute l'obstination de l'Algérie à refuser la main tendue du Maroc. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune est même allé à refuser l'aide humanitaire proposée par le Maroc qui avait mis à disposition de l'Algérie deux Canadairs pour éteindre les feux en Kabylie, et a préféré laisser brûler sa population pendant 48 heures, pour attendre une réponse de la France, alors que les Canadairs marocains étaient prêts depuis mercredi. Le rapprochement entre l'Algérie et l'Iran est pour quelque chose…