Plusieurs conventions de partenariat ont été signées, mercredi à Rabat, entre le ministère du Travail et de l'insertion professionnelle et des associations actives dans la lutte contre le travail des mineurs et la promotion des droits de la femme au travail. Au total, 18 associations dont huit œuvrant pour la lutte contre le travail des enfants et 10 dans le domaine de la protection des droits de la femme au travail, ont présenté des projets de sensibilisation et de conscientisation des enfants travailleurs, de leurs familles, des femmes travailleuses ainsi que des employeurs à l'égard des risques du travail des mineurs et des droits des femmes au travail. Les conventions signées au titre de l'année 2021 ont pour objet, notamment, le retrait des enfants âgés de moins de 15 ans du travail, notamment du travail domestique, l'amélioration des conditions de travail des enfants âgés de 15 à 18 ans, leur retrait des travaux dangereux et la sensibilisation aux dangers du travail des enfants. Elles visent, également, à contribuer à l'ancrage de la culture de l'égalité professionnelle dans l'entreprise, l'organisation de compagnes de sensibilisation auprès des femmes travailleuses et leurs employeurs pour faciliter l'accès au marché du travail, améliorer leurs conditions de travail et leur permettre de concilier entre vie familiale et obligations professionnelles. Dans une déclaration à la presse, le chef de la division de la réglementation et des normes de travail au ministère du Travail et de l'insertion professionnelle, Said Sokrati, a relevé que ces partenariats font partie des efforts du ministère en matière de lutte contre le travail des enfants et de protection des droits des femmes travailleuses, dans le droit fil des réglementations nationales et des conventions internationales. Le ministère consacre chaque année un budget important pour le soutien financier des initiatives et projets portés par le tissu associatif actif dans ces domaines, a-t-il fait savoir. De leur côté, les représentants des associations signataires se sont félicités de l'établissement de ce cadre de partenariat, soulignant l'énorme responsabilité qu'assume la société civile dans la lutte contre le travail des enfants et ses dangers ainsi que le phénomène de déperdition scolaire. Ils ont estimé que l'appui apporté par le ministère est à même de leur permettre de mener à bien leur mission sur le terrain, notamment en matière de renforcement des compétences des femmes qui seront, aussi, sensibilisées à leurs droits en milieu de travail. L'opération de sélection des associations bénéficiaires a été menée sur la base de critères définis par une commission interministérielle instituée à cet effet, après étude et évaluation de leurs projets en la matière.