Chakib Alj, le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), le président de The Israeli Employers and Business Organizations (IEBO) et de la Manufacturers' Association of Israel (MAI), Dr Ron Tomer, et le président de la Federation of Israeli Chambers of Commerce (FICC), Uriel Lynn, ont signé, aujourd'hui par visioconférence, un accord de partenariat stratégique afin de promouvoir les relations économiques et commerciales et le développement technologique entre le Maroc et Israël indique un communiqué conjoint diffusé ce lundi. Pour la partie marocaine le paraphe s'est fait en présence du vice-président de la CGEM, Mehdi Tazi mais également de l'homme d'affaires Steve O'Hana qui coiffe le Conseil d'Affaires Maroc-Israël. Ce partenariat, indique-t-on devrait permettre d'établir un dialogue ouvert et permanent entre la CGEM et IEBO qui uniront leurs efforts pour créer de fortes synergies entre les communautés d'affaires respectives dans les secteurs clés, mais aussi pour instaurer un échange d'informations et d'expérience dans des domaines d'intérêt commun tels que l'import/export, la Recherche et Développement (R&D), l'innovation et la technologie. A noter que dans le cadre de ce partenariat stratégique, la CGEM et l'IEBO ont mis en place un Conseil d'Affaires bilatéral afin de promouvoir la coopération entre les deux secteurs privés, notamment à travers l'échange de missions commerciales, l'organisation d'événements B2B et l'implantation d'entreprises marocaines en Israël et d'entreprises israéliennes au Maroc. Pour rappel, l'IEBO regroupe la Manufacturers' Association of Israel (MAI), la Federation of Israeli Chambers of Commerce (FICC) et la Israeli Agriculture Organization (IAO). Chakib Alj, en marge de la cérémonie de signature, a déclaré à la presse à l'occasion « Nous sommes confiants que cet accord constitue un nouveau pas vers un partenariat fort, durable et créateur de synergies entre les entreprises marocaines et israéliennes », ajoutant que « la réactivation des relations entre le Maroc et Israël ouvre des perspectives économiques très prometteuses à savoir, un important potentiel en matière d'échanges commerciaux, mais aussi d'innombrables opportunités d'investissement que les secteurs privés marocains et israéliens peuvent saisir ensemble sur le plan local, régional ou global et ce, particulièrement au regard des avantages comparatifs dont les deux pays disposent dans différents secteurs comme le tourisme, l'agri-business ou la technologie et l'innovation ». Quant au président de IEBO et de MAI, il s'est dit heureux de participer au renouvellement des relations économiques et commerciales entre Israël et le Maroc. « Les racines de nombreux Israéliens se trouvent au Maroc où, pendant de nombreuses années, une grande communauté juive a prospéré. Par conséquent, il est tout à fait naturel pour nous aujourd'hui de renouveler et de renforcer la relation entre nos deux pays, en créant un véritable partenariat à long terme en faveur de la promotion de la coopération commerciale. Je voudrais également remercier la CGEM pour cet accord important et historique », a-t-il souligné. Uriel Lynn, le président de la FICC, a affirmé qu'Israël et le Maroc entretiennent « une relation forte qui dure dans le temps ». Grâce à sa situation géographique, le Maroc pourrait être un pont de liaison avec l'Afrique du Nord pour les entreprises israéliennes, a-t-il noté, précisant que le Maroc offre, aux industries automobile, agricole, alimentaire, textile et chimique, une plateforme compétitive pour l'importation ». Il a également soulevé qu'« Israël pourrait contribuer au développement du Maroc dans les domaines de l'agriculture moderne, des équipements technologiques, de l'irrigation et des technologies de l'eau, de l'énergie solaire et de la coopération technologique avec l'UE ». Le président du Conseil d'Affaires Maroc-Israël, Steve O'Hana a, pour sa part, relevé que qu'il était particulièrement honoré et fier de présider le Conseil d'Affaires Maroc-Israël « ce partenariat sera fructueux vu les motivations qui sont propres aux opérateurs et marocains et israéliens » soulignant l'importance de la volonté des deux parties.