Un professeur de droit égyptien a été suspendu après avoir suggéré dans une question d'examen la mort d'Achraf Bencharki, qui évolue actuellement au Zamalek. C'est une question qui a suscité une vive polémique au sein d'une université du Caire, et la colère du club d'Achraf Bencharki, le Zamalek. Le géant égyptien a exprimé sa colère après avoir appris que les étudiants de dernière année d'une faculté de droit d'une université publique de la ville de Suhag, dans le sud de l'Egypte, ont été invités à répondre à une question sur les parts d'héritage après avoir supposé que l'international marocain été décédé à cause du coronavirus, laissant derrière lui une fortune conséquente. Un responsable du Zamalek a déclaré que le club avait déposé une plainte auprès du procureur général d'Egypte contre le professeur et que l'ambassade du Maroc au Caire suivait de près cette histoire. « Avons-nous atteint ce niveau d'imprudence et de manque de responsabilité sociale de la part d'un professeur d'université? », a déclaré un membre du comité exécutif du club. « Cette question a provoqué le mécontentement du club, de l'ambassade du joueur et des supporters », a-t-il ajouté. Par ailleurs, la dite université a déclaré qu'elle avait suspendu le professeur dont le nom n'avait pas été donné et l'a renvoyé en attente d'un interrogatoire. L'université a reconnu que la question d'examen avait violé la vie privée du joueur. «Le professeur aurait dû être plus prudent. Les questions posées dans les examens relèvent de la responsabilité des professeurs, qui les composent », a déclaré l'université dans un communiqué. Le Ministre égyptien de l'enseignement supérieur, Khalid Abdul Ghafar, a condamné la question controversée en la qualifiant de «mauvais acte individuel». Ce dernier aurait contacté le joueur marocain âgé de 26 ans et l'aurait informé des mesures prises contre le professeur. Pour sa part, le principal concerné n'a toujours pas émis de commentaire public sur cette histoire rocambolesque.