Le lobby pro-algérien américain a, d'entrée de jeu de la nouvelle administration, commencé à faire pression pour qu'elle revienne sur les décisions de Donald Trump concernant la reconnaissance par Washington du Sahara marocain et de son soutien pour la proposition d'autonomie gouvernementale dans nos provinces du sud. Le chef du comité de défense du Congrès américain, Jim Inhofe, le plus grand défenseur des revendications du Polisario, a profité de la session de confirmation du général Lloyd Austin, au département de la Défense, pour lancer une question sur la tenue d'un référendum au Sahara marocain. Le sénateur sans doute vexé par une intervention ratée au Congrès en novembre dernier quand il avait défendu la cause séparatiste et qui s'était vu quelques jours plus tard essuyer un revers sans précédent avec la reconnaissance américaine de la marocanité de son Sahara, tentait de rectifier mordicus le tir. Mal lui en prit, puisque le candidat de Joe Biden à la tête de la direction du « Pentagone » a botté en touche évitant de se prononcer sur le sujet: « c'est une question que nous tentons d'examiner de plus près avant de pouvoir donner une réponse ». Le sénateur Inhofe, qui avait déjà visité l'Algérie et les camps de Tindouf, a déclaré que « l'Amérique était auparavant favorable à la tenue d'un référendum au Sahara », ajoutant que « les 52 pays africains soutiennent la tenue du référendum », une erreur volontaire que le chef du Comité de défense du Congrès a voulu transmettre à la nouvelle administration. Or, il se trouve que l'écrasante majorité des Etats membres de l'UA soutiennent l'initiative marocaine d'autonomie en y trouvant une solution viable et vérifiable sur le terrain. Mais ce n'est pas la première fois que le sénateur Inhofe fournit des données incorrectes concernant le dossier du Sahara, car il a précédemment montré aux membres du Congrès des photos de manifestations de militants du Polisario au passage de Guerguerat, confirmant sa présentation avec des scènes montrant les positions des Sahraouis, mais il n'a pas mentionné les images et les vidéos qui montrent clairement le sabotage et le saccage de la route, les plaques d'immatriculation des voitures de la MINURSO, les attaques contre des membres de la mission onusienne et les multiples provocations à l'encontre d'éléments des Forces Armées Royales. Des rapports internationaux ont révélé que le régime algérien mise sur ce lobby américain travaillant pour son compte afin de pousser l'administration américaine à revenir sur la position de Donald Trump, qui est de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara et d'ouvrir un consulat à Dakhla. Le journal « Jeune Afrique », dans un récent article, a déclaré que lorsque l'Algérie a renouvelé ses contrats avec des membres de ce groupe de pression dont l'un en mai 2020, pour un montant d'environ 30 000 mille dollars en faveur de David Keane, ce dernier ne croyait certainement pas que l'administration Trump prendrait, quelques mois après cela, une décision allant à l'encontre des intérêts de son client, en reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara. Le sénateur américain, Jim Inhofe, c'est connu, entretient des relations étroites avec David Keane, l'ancien président de la NRA (National Rifle Association), en plus de John Bolton son ancien collègue au NRA justement et qui prône un référendum. Il avait participé à l'élaboration du plan « James Baker II » en 2003, prévoyant la mise en place d'une autorité intérimaire indépendante dans le désert.