Le sénateur républicain Jim Inhofe, l'un des fervents défenseurs de la thèse séparatiste au Sénat américain, tente de nouveau à infléchir la position américaine sur la question du Sahara, en conduisant une nouvelle compagne de lobbying au sein du Sénat. Une tentative vouée à l'échec, comme celles qui l'ont précéder, face à l'intransigeance de l'Administration de Joe Biden qui a d'ores et déjà dit son dernier mot. Détails. Connu pour être l'un des porte-voix du Polisario au sein du Sénat américain, le sénateur Jim Inhofe mène une nouvelle compagne anti-marocaine pour défendre la cause séparatiste au sein du Capitole. Après la réunion du Conseil de sécurité, qui s'apprête également à élaborer une nouvelle résolution sur le conflit du Sahara, le sénateur républicain a commencé à mobiliser ses camarades pour soutenir le front séparatiste. Jusqu'à présent, il a réussi à récolter la signature de neuf sénateurs dans une lettre adressée au Secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken et qui l'appelle à soutenir la prétendue "autodétermination du peuple sahraoui". Dans un poste sur Twitter, le sénateur qui occupe la présidence de la Commission de défense au Sénat, a déclaré que " Les Etats-Unis doivent être un défenseur des droits de l'homme dans le monde. Nous avons exhorté Blinken à réaffirmer le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination, à plaider pour la libération des prisonniers politiques et à protéger la liberté d'expression pour tous les Marocains et Sahraouis". Il s'agit d'une nouvelle tentative de pression sur les sénateurs américains, tous partis confondus, afin d'infléchir la position américaine dans le dossier du Sahara. Une tentative qui demeure vouée à l'échec comme celle qu'il l'avait précédée. En février dernier, même avec le soutien de 26 sénateurs, James Inhofe n'a pas réussi à convaincre la nouvelle administration de Joe Biden de revenir sur la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Rappelons que les Etats unis maintiennent la décision de Donald Trump, le porte parole du Département d'Etat l'a rappelé lors d'une récente conférence de presse, il a répondu à une question d'un journaliste en réaffirmant que la position américaine n'a pas changé tout en faisant savoir que son pays reconnait que le Sahara est un territoire marocain.