Dans la foulée des réactions à la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, une nouvelle tentative d'influence est venue d'une minorité au Sénat américain pour faire pression sur la nouvelle administration. Une tentative condamnée à l'échec ! Il semble que la décision des Etats-Unis de trancher en faveur de la marocanité du Sahara continue d'affoler les partisans du Polisario qui, parait-il, n'ont pas l'intention de se résigner en admettant leur défaite dans ce dossier du Sahara marocain. Aussi, l'Algérie a relancé sa machine d'influence et ses lobbyistes au sein des instances législatives américaines dans l'espoir d'infléchir la position de la nouvelle administration américaine, en fonction depuis le 20 janvier. Aux Etats-Unis, guidés par le sénateur Jim Inhofe, connu pour son soutien au Polisario, 25 sénateurs, républicains et démocrates, ont signé, mercredi, une lettre commune, adressée au président Joe Biden, l'exhortant de révoquer la décision, selon eux « erronée », prise par son prédécesseur Donald Trump. Dans leur lettre, les sénateurs ont prétendu que la décision américaine de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara a sapé « des décennies de politique américaine cohérente », plaidant ainsi pour « réengager les Etats-Unis dans un processus d'organisation d'un referendum au Sahara ». Une plaidoirie anti-marocaine qui va à l'encontre de la position traditionnelle des Etats-Unis. Car, bien avant la décision de Trump, l'administration américaine, sous égide républicaine ou démocrate, a toujours reconnu la crédibilité et le réalisme du plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007. Force est de constater que cette nouvelle initiative du sénateur de l'Etat d'Oklahoma est loin d'avoir le moindre effet sur Joe Biden. Lors d'un entretien téléphonique, tenu mercredi, le président américain a réitéré au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le soutien de son pays aux accords de paix signés entre Israël et les pays arabes dont fait partie le Maroc, selon un communiqué de la Maison Blanche. Il s'agit d'une nouvelle confirmation de la stabilité de la position américaine sur le dossier du Sahara, après que le conseiller à la sécurité nationale Jack Sullivan ait fait part du soutien de l'administration démocrate à la déclaration conjointe signée, au Maroc, par le Royaume, les Etats-Unis et Israël, et qui acte la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et l'établissement d'un consulat américain dans la ville de Dakhla.