Après des semaines de spéculations, le verdict est tombé. La nouvelle administration américaine a officiellement déclaré son soutien à l'accord tripartite signé le 22 décembre par le Royaume, l'Etat hébreu et le pays de l'Oncle Sam, sous la présidence de Trump, actant la reprise officielle des relations maroco-israéliennes et la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Contrairement aux nombreuses spéculations concernant un potentiel rétropédalage de l'administration Biden sur la décision prise par l'ex administration républicaine, « les Etats unis démocrates » ont réaffirmé, et cette fois-ci officiellement, leur soutien à l'accord de reprise des relations entre le Maroc et l'Etat d'Israël, et par conséquent aux dispositions de la déclaration conjointe, signée le 22 décembre lors de la visite au Maroc de la délégation israélo-américaine. Laquelle grave sur marbre la reconnaissance américaine de la souveraineté du Royaume sur son Sahara. Quelques jours après son entrée en fonction, le nouveau président américain Joe Biden ne dérogera pas à la décision prise par son prédécesseur et soutient ainsi l'acte qui scelle la reprise des relations entre Rabat et Tel Aviv. C'est ce qu'a précisé un communiqué de la Maison blanche, évoquant les conclusions des échanges entre le Conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan avec son homologue israélien Meir Ben Shabbat, lors d'un entretien téléphonique. « M. Sullivan a réaffirmé l'engagement indéfectible du président Biden envers la sécurité d'Israël et a exprimé sa gratitude pour les contributions de Ben Shabbat à notre partenariat bilatéral », a indiqué la même source, ajoutant que les deux responsables « ont discuté des possibilités d'améliorer le partenariat au cours des prochains mois, notamment en s'appuyant sur le succès des accords de normalisation d'Israël avec les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ». La position américaine est désormais claire et sans ambages, elle sera sûrement retenti comme une claque pour détracteurs du Royaume, notamment le front du polisario et l'Algérie, sans oublier quelques membres du gouvernement espagnol qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume...Mais en vain.