Le président sud africain Cyril Ramaphosa et le Premier ministre algérien Abdelaziz Djerad ont attaqué, dimanche 6 décembre, le Maroc lors d'une réunion de l'Union Africaine, sur l'objectif de faire taire les armes en Afrique. Une fois n'est pas coutume, l'Algérie et son acolyte, l'Afrique du Sud, ont tenté par tous les moyens de remettre sur la table la question du Sahara dans une démarche toujours aussi provocante envers le Maroc et en soutenant des rebelles séparatistes. Le président sud-africain qui n'a pas réussi à inscrire la question du Sahara au menu du mois de décembre (mois durant lequel il assure la présidence du conseil) au Conseil de sécurité, et qui ne trouvera pas d'autre occasion étant donné que son mandat se termine cette année, s'est rabattu sur l'Union Africaine dont il assure également la présidence tournante. Alors que les dirigeants des pays de l'UA se réunissaient par visioconférence pour discuter des leur objectif de « faire taire les armes » en Afrique, un objectif fixé il y a 7 ans et que l'Algérie veut proroger de dix ans, Cyril Ramaphosa n'a pas manqué de citer les derniers agissements des milices du mouvement polisario au Sahara qui, pour rappel, ont bloqué le passage à plus de 1500 routiers marocains et mauritaniens en pillant leurs cargaisons à El Guerguerat et ce, pendant 24 jours, avant que le Maroc ne rétablisse la circulation, de manière pacifique. « Nous ici réunis savons tous que les armes ne sont toujours pas silencieuses« , a déclaré en ouverture Cyril Ramaphosa en se disant préoccupé par la situation au Sahara face aux troubles ayant éclaté entre le Maroc et les séparatistes du front polisario. « Dans certaines régions, la paix a été instaurée mais nous sommes toujours confrontés à des défis considérables », a-t-il ajouté, cité par l'Afp. Coïncidences ou action terroristes planifiées, les turbulences des séparatistes sahraouis interviennent toujours après les résolutions du Conseil de sécurité et souvent à quelques jours de rendez-vous internationaux. Au lieu de dénoncer les pirateries du mouvement polisario qui était armé face à des civils, l'Algérie et l'Afrique du sud ont continué de jouer les avocats du diable en s'attaquant au Maroc qui a délogé pacifiquement et en toute souveraineté ces bandes criminelles créées et soutenues en 1975 par Alger pour « déstabiliser » le Maroc. En effet, dans une nouvelle ingérence dans les affaires intérieures du Royaume, le Premier ministre algérien qui remplace Abdelmadjid Tebboune malade du covid-19 depuis plus d'un mois, a affirmé, cité par l'APS, que le projet « faire taire les armes » ne saurait aboutir sans « l'éradication des résidus du colonialisme en Afrique« , et de « permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit, inaliénable, à l'autodétermination à travers un référendum libre et régulier au Sahara« . Il a ainsi appelé l'UA à « assumer sa mission de préservation de paix et de sécurité africaines (…) afin de contribuer à la recherche d'une solution à ce conflit, qui n'a que trop duré« , en cherchant à retirer le dossier des mains des Nations Unies.