Brahim Ghali a décrété vendredi la fin de l'engagement au cessez-le-feu signé entre le Polisario et le Royaume en 1991, si l'on se fie à l'agence sahraouie SPS. Cette option signifie « la reprise des hostilités », est-il ajouté. Les séparatistes, en attendant cette « reprise » n'ont d'autres choix que de propager de fausses infos sur « d'éventuels » succès dans le bombardement de nombreux sites militaires marocains tout au long de la barrière de sécurité au Sahara marocain. Le Polisario ayant déclaré, ce que l'agence de presse officielle algérienne (APS) a pris pour de l'argent comptant, que ses milices « poursuivaient, pour la deuxième journée consécutive, des attaques intenses contre les bases des forces marocaines », affirmant que « les bases militaires, les points de référence et les centres d'approvisionnement marocains ont été exposés, samedi, à une puissance de feu, que les défenses marocaines n'ont pas pu contenir ». Par contre, les sources de Hespress ont confirmé que tout ce que le Front Polisario promeut, depuis l'opération de libération du poste-frontière de Guerguerat, ne sont ni plus ni moins que des informations fausses et infondées et que des images de manifestations de guerre diffusées appartenaient à d'autres recoins du monde et particulièrement au Moyen Orient notamment au Yémen. Parmi ces fausses images promues par la machine de propagande du Polisario et les sources médiatiques algériennes, il y aurait eu, soi-disant, la chute d'un drone de reconnaissance près du dispositif des Forces Armées Royales. Mais la photo, telle que documentée sur Internet, concerne la chute d'un avion de reconnaissance turc à la frontière syrienne. Le Polisario a également promu « une autre vidéo alléguant des milices bombardant des bases marocaines avec des missiles, tandis que la vraie vidéo concerne le tir de missiles sur les Houthis, en plus de la circulation d'images liées aux affrontements indo-pakistanais ». Cela s'appelle prendre ses rêves pour de la réalité. Le Maroc a l'œil et la gâchette disponibles, tout au long des zones tampons, et suit les derniers développements au millimètre grâce à son monde de surveillance, à travers ses satellites, ses drones et autres équipements de guerre. Tout ceci faisant que la moindre approche d'une milice du front séparatiste, de la barrière de sécurité équivaudrait une opération suicide. L'intervention pacifique des FAR de Guerguerat, a mis son chef, Ibrahim Ghali, dans le plus embarras et dans tous ses états, ce qui l'a poussé à hâter l'annonce de l'abolition de l'accord de cessez-le-feu et du retour à la guerre. Les fausses communications militaires du Front Polisario visent désespérément à mobiliser les séparatistes pour prendre position contre le Royaume. En vain. Par exemple les médias du Polisario et l'Etat algérien, ont une fois de plus nié le rétablissement du mouvement de transit au poste-frontière de Guerguerat et dans la zone tampon reliant les territoires marocains et mauritaniens, et qui hier, samedi, avait repris normalement son cours. Qui s'y frottera s'y piquera dit l'adage !