Après la conclusion d'un accord de cessez-le-feu au Karabakh, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit « soulagé », a déclaré mardi son porte-parole, Stéphane Dujarric. « Nous sommes très reconnaissants aux autorités russes pour ce qu'elles ont fait. Le sentiment de soulagement réside vraiment dans l'espoir que cela mettra fin aux souffrances des civils », a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, réaffirmant le sentiment de « soulagement » exprimé par Antonio Guterres. « Notre objectif constant était le bien-être des civils, l'accès humanitaire et la protection de vies », a-t-il affirmé, alors qu'un de cessez-le-feu a été conclu entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sous l'égide de la Russie. Le porte parole a assuré que l'ONU continuera de garder un contact avec les parties concernées ainsi que les co-présidents du Groupe de Minsk (Etats-Unis, Russie, France) « pour voir comment nous pouvons aider ». Alors que le conflit entre les deux pays battait son plein, la Russie a joué un rôle central dans la médiation pour conclure cet accord mettant fin à 6 semaines de combats. Alors que les premières semaines l'Arménie appelait à la guerre et lançait les hostilités, après plusieurs jours de guerre, l'avantage tournait à l'Azerbaïdjan qui défendait ce territoire séparatiste que cherchait à annexer l'Arménie. Mardi, la Russie a commencé à déployer quelque 2.000 soldats de maintien de la paix, et pour assurer l'application de l'accord où l'Arménie a capitulé, obligée, par les victoire de Bakou. La Turquie, qui soutient l'Azerbaïdjan, doit contrôler avec la Russie l'application du cessez-le-feu.