Ci-après les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi 6 novembre 2020 L'Opinion Le Maroc, nouveau leader du secteur automobile en Afrique. Avec la venue de Renault à Melloussa, près de Tanger, puis de PSA à Kénitra et, demain, du chinois BYD, à Casablanca, la filière automobile marocaine aura atteint une capacité annuelle de production de 700.000 à 1.000.000 de véhicules, sous différentes marques. Filière stratégique du développement industriel du Royaume, l'industrie automobile est celle qui y a créé le plus d'emplois, avec un taux de couverture de ses échanges extérieurs de plus de 70 %. C'est aussi un secteur tourné à 90 % vers l'exportation, dont 80 % à destination de l'Europe, avec une valeur ajoutée locale en constante augmentation. A l'échelle nationale, en dehors des activités traditionnelles, l'industrie automobile est désormais le secteur de référence des nouveaux métiers mondiaux du pays, étant celui qui a créé le plus d'emplois, indique une étude publiée par «Policy Center for the New South». IRES: un nouvel espace web consacré à la question du Sahara marocain. A l'occasion de la commémoration du 45ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, un nouvel espace consacré à la question du Sahara marocain a été créé sur le site web de l'Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES). Cet espace multilingue rassemble les discours et les messages Royaux depuis 1975 ainsi que les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, mettant ainsi à la disposition des chercheurs nationaux et étrangers une information de première main. De plus, un glossaire des concepts juridiques, politiques et historiques se rapportant à la question du Sahara marocain, est en cours de finalisation. Le Matin Le Crédit Agricole du Maroc double l'enveloppe de financement dédiée au secteur agricole pour la campagne 2020-2021. Le groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) a annoncé le doublement de l'enveloppe de financement dédiée au secteur agricole et la mobilisation de 8 milliards de dirhams (MMDH) pour la campagne agricole 2020-2021. « En application des Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI, le Groupe Crédit Agricole du Maroc, premier partenaire du secteur agricole et du monde rural, intensifie sa mobilisation et double l'enveloppe de financement au profit de l'agriculture et de l'agro-industrie passant de 4 milliards de dirhams traditionnellement alloués pour l'accompagnement des campagnes à 8 milliards pour la campagne agricole 2020-2021 », a fait savoir CAM dans un communiqué. En phase avec les axes stratégiques de « Génération Green 2020-2030 », l'enveloppe de 8 MMDH doit permettre aux agriculteurs, aux entrepreneurs ruraux et aux agro-industriels d'assurer la continuité de leurs activités et de générer richesses et croissance pour le monde agricole et rural. Sahara marocain: la Commission des AE de la Chambre des députés du Brésil soutient le plan d'autonomie. Le Président de la Commission des relations extérieures et de la défense nationale (Credn) à la Chambre des députés du Brésil, Eduardo Bolsonaro a exprimé, mercredi, son soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc dans les provinces du sud. « Le Brésil soutient les efforts du Maroc visant la résolution à ce différend régional. En tant que président de la Credn, j'appuie l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud », a indiqué le député du parti Social Libéral (PSL), à l'issue d'une rencontre avec l'ambassadeur du Maroc au Brésil, Nabil Adghoghi. Le député a ajouté que sa position procède d'une tradition brésilienne, stipulée même dans sa Constitution, qui consiste à promouvoir la résolution pacifique des conflits et à ne pas intervenir dans les affaires des autres pays. « Nous devons tenter au maximum de faire avancer cette solution. Je suis persuadé que le Maroc est capable de construire une solution pacifique à ce différend », a-t-il souligné. Libération Sahara: Djibouti salue l'initiative marocaine d'autonomie en tant que solution politique. Djibouti a salué, devant la Quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, l'initiative marocaine d'autonomie en tant que solution politique au différend régional sur le Sahara marocain. « Nous saluons l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc » et qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité depuis sa présentation en 2007, a déclaré le représentant de Djibouti devant la Commission. Le diplomate a également exprimé le soutien de son pays au processus politique onusien visant « à parvenir par le dialogue à une solution politique, réaliste, pragmatique, et acceptée par toutes les parties ». « A cet égard, nous rappelons aussi la résolution 2494 du Conseil de sécurité du 30 octobre 2019 qui a établi le processus des tables-rondes », a-t-il dit soulignant que ce processus constitue « la seule voie » pour parvenir à une solution politique consensuelle à ce différend régional. Emploi: le secteur des « services » perd 260.000 postes au troisième trimestre. Le secteur des « services » a perdu 260.000 postes d'emploi au niveau national, entre le troisième trimestre de 2019 et celui de 2020, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette perte s'est élevée à 196.000 postes en milieu urbain et 64.000 en milieu rural, ce qui correspond à une baisse de 5,2% de l'emploi dans ce secteur, précise le HCP dans une note d'information relative à la situation du marché du travail au T3-2020. De son côté, le secteur de l' »agriculture forêt et pêche » a perdu 258.000 postes d'emploi, résultat d'une perte de 260.000 en milieu rural et d'une création de 2.000 en milieu urbain. Al Bayane Sahara: la pertinence de la position marocaine confortée de nouveau par le Conseil de sécurité. Avec l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2548 sur la question du Sahara, qui intervient à la veille de la célébration du 45-ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, l'instance exécutive des Nations-Unies a réaffirmé une nouvelle fois la pertinence de la position marocaine et la consécration des paramètres fondamentaux de la solution politique à ce différend régional. En effet, dans cette nouvelle résolution, le Conseil de sécurité réaffirme que la solution à ce différend régional doit impérativement être politique, réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis. Ce qui confirme, de nouveau, que le Conseil de Sécurité, et l'ONU dans son ensemble, ont définitivement enterré tous les plans désuets, datant d'avant 2007. A cet égard, le Conseil de sécurité de l'ONU a conforté, pour la quatorzième année de suite, la prééminence de l'initiative d'autonomie, présentée par le Royaume le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles » du Maroc, incarnés par cette initiative, qui est conforme au droit international, tient pleinement compte des spécificités de la région du Sahara marocain et octroie aux populations de cette région de très larges prérogatives dans tous les domaines. Augmentation de 5,8 % du budget du ministère de la Santé en 2021. Les fonds alloués au ministère de la Santé au titre de l'exercice 2021 devront progresser de 5,8% en comparaison avec l'année budgétaire en cours, pour atteindre 19,774 milliards de dirhams, a indiqué le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. Il s'agit d'une augmentation de 1,090 milliard de dirhams du budget sectoriel de la Santé, a-t-il précisé lors de la présentation du projet de budget de son département devant la commission des secteurs sociaux à la Chambre des Représentants, soulignant à cet égard le caractère prioritaire de l'élargissement de la couverture médicale de base. Le budget consacré au ministère est réparti en fonction des programmes du budget que sont les ressources humaines, le renforcement des capacités du système de santé, la planification, la programmation et la coordination, la santé reproductive, la santé de la mère et de l'enfant, ou encore les personnes à besoins spécifiques. Al Massae Les Marocains redoutent un reconfinement. La majorité des Marocains n'est pas prête pour un retour au confinement, selon une étude récente, qui explique que la première période du confinement a eu un grand impact psychique sur les marocains sondés. Réalisée par l'Institut marocain de l'analyse des politiques, l'étude avait révélé que 53% des personnes sondées n'étaient pas prête pour un reconfinement même en cas de propagation plus importante du virus, tandis que 46% des personnes interviewées se sont prononcées en faveur d'un retour au confinement en cas d'aggravation de la situation épidémiologique. Par ailleurs, près de 66% des personnes sondées pensent que les Marocains ne respecteraient pas les mesures préventives pour cohabiter avec le virus, contre 33% qui pensent l'inverse. Concernant les mesures barrières, seuls 53% des Marocains concernés par cette étude ont exprimé leur respect strict de l'utilisation des désinfectants, seuls 46% évitent de sortir sauf en cas d'extrême nécessité, 59% ne respectent pas la distanciation physique, 71% ne portent pas de masque de protection et 72% ne lavent pas leurs mains plusieurs fois par jour. L'ouverture du consulat général des EAU donnera un nouvel élan aux relations bilatérales. L'ouverture mercredi d'un consulat général des Emirats Arabes Unis à Laâyoune donnera un nouvel élan aux relations « solides et stratégiques » entre les deux pays, a affirmé le ministre émirati des Affaires étrangères et de la coopération internationale, SA Cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyane. « Cet acte est révélateur du caractère séculaire et stratégique ayant toujours marqué les liens entre nos deux pays », a souligné le ministre émirati dans une allocution vidéo pré-enregistrée diffusée lors d'une cérémonie tenue à l'issue de l'inauguration du consulat général des EAU à Laâyoune. Il a également émis l'espoir de voir cette représentation diplomatique jouer un « rôle déterminant » dans la consolidation des opportunités économiques, l'élargissement des domaines d'entente et la promotion des canaux de coopération. Le chef de la diplomatie émiratie a fait remarquer que le Maroc et les Emirats arabes Unis sont liés par des relations distinguées et solides, bâties sur le socle de la fraternité sincère, de la solidarité permanente, du respect mutuel et de la coopération constructive instauré par feus SM Hassan II et Cheikh Zayed ben Soltane Al Nahyane, rappelant la participation des EAU à la glorieuse Marche verte. Al Ahdath Al Maghribia La controverse du quotient électoral perturbe le processus de consultations . Le Ministre de l'intérieur Abdelouafi Laftit a considéré que la polémique autour du quotient électoral perturbe le processus de consultations que son département mène avec les partis politiques dans la perspective de convenir à des concertations autour d'un ensemble d'amendements qui peuvent être introduits dans le code électoral. Le ministre a souligné que seuls deux ou trois questions constituent encore des points de désaccord, jugeant « positives » les rencontres avec tous les partis politiques, sans exception. Intervenant en Commission de l'Intérieur, des collectivités territoriales, de l'habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants, Laftit a expliqué que les sujets de désaccords feront objet de concertation dans les prochains jours, avant les échéances électorales de 2021, ajoutant que « les débats sur les lois électorales sera exhaustif au Parlement et devant les commissions spécifiques. Ben Abdelkader invite les avocats à s'impliquer dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. L'avocat est appelé plus que jamais à s'impliquer dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, en tant qu'élément essentiel du système judiciaire et de renforcement de l'Etat de droit et des institutions, a affirmé le ministre de la Justice, Mohamed Ben Abdelkader. M. Ben Abdelkader, qui s'exprimait lors d'un colloque organisé jeudi à Laâyoune par le ministère de la Justice en partenariat avec l'ordre des avocats de Laâyoune-Agadir-Guelmim sur le rôle de l'avocat dans le système de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, a indiqué que cette rencontre constitue une occasion pour la consolidation de la coordination et la concertation entre son département et l'Unité de traitement des informations financières et les ordres des avocats en vue de mettre en œuvre les dispositions juridiques nationales et internationales y afférentes. Assahraa Al Maghribia Covid-19 : 118 millions € de la BAD au Maroc . La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mardi, un financement additionnel de près de 118 millions d'euros au programme d'appui à l'amélioration de la protection sociale mis en œuvre au Maroc (PAAPS-FA Covid-19), apprend-on auprès de la Banque. Ce financement, qui a pour objectif de renforcer la riposte du Maroc face à la pandémie de Covid-19, constitue une extension du programme d'appui à l'amélioration de la protection sociale (PAAPS), approuvé, fin 2019, pour près de 183 millions d'euros, indique mercredi un communiqué de la BAD. Afin d'atténuer le choc de la crise sanitaire et de permettre une prise en charge rapide et efficace des patients, le programme soutiendra la mise à niveau des infrastructures sanitaires du Maroc et renforcera davantage leurs capacités d'intervention. Le Représentant spécial du Conseil de l'Europe sur les questions migratoires salue le leadership visionnaire et humaniste de SM le Roi. Le Représentant spécial de la secrétaire générale du Conseil de l'Europe pour les migrations et les réfugiés, Drahoslav Štefánek a salué, mercredi à Strasbourg, le leadership visionnaire et humaniste de SM le Roi Mohammed VI dans le domaine migratoire à l'échelle nationale et continentale. Lors d'une rencontre avec le consul général du Royaume à Strasbourg, Driss El Kaissi, M. Štefánek a souligné les initiatives du Maroc dans le domaine migratoire. Au début de cette rencontre, les deux responsables ont salué la trajectoire ascendante dans laquelle les relations entre le Maroc et le Conseil de l'Europe se sont inscrites depuis 2012 et se sont félicités des résultats probants du dialogue engagé entre les deux parties, qui s'est encore consolidé dans le cadre du partenariat en cours au titre de la période 2018-2021. Bayane Al Yaoum Prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 10 décembre 2020. Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat, a décidé de prolonger l'état d'urgence sanitaire sur l'ensemble du territoire national jusqu'au 10 décembre 2020, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau Coronavirus. Le Conseil de gouvernement a examiné et adopté le projet de décret N°2.20.788, présenté par le ministre de l'Intérieur, portant prolongation de la période de validité de l'état d'urgence sanitaire sur l'ensemble du territoire national pour faire face à la propagation du Covid-19, a indiqué le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, dans un communiqué lu lors d'un point de presse à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil tenue sous la présidence du chef du gouvernement Saad Dine El Otmani. M.Laftit insiste sur la planification territoriale comme remède aux dysfonctionnements de l'expansion urbaine. Le ministre de l'Intérieur Abdelouafi Laftit a insisté, mercredi à Rabat, sur la nécessité d'adopter la planification territoriale pour remédier aux dysfonctionnements de l'expansion urbaine. Dans le souci de surmonter les dysfonctionnements liés à la poussée urbanistique et garantir un développement durable des espaces urbains, il a été nécessaire d'adopter la planification territoriale afin d'élaborer des visions proactives en la matière et de programmer des projets et équipements à même de promouvoir la cohésion territoriale, a souligné le ministre dans une allocution lue en son nom lors d'un colloque international. Cet évènement a été organisé par le ministère de l'Aménagement du territoire national, de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de la ville en partenariat avec l'ONU-Habitat, à l'occasion de la Journée mondiale des villes 2020. Al Ittihad Al Ichtiraki Le Maroc devant deux options : « un confinement souple ou une approche de discipline » . Le Maroc aura à choisir entre la stratégie du « confinement généralisé souple », avec les impacts socio-économiques qui en découlent, et « l'approche de discipline » envers les consignes sanitaires, estime le directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azeddine Ibrahimi. Aux yeux de ce professeur en biotechnologie, « le moment est venu pour mettre en place une nouvelle stratégie fondée sur l'approche scientifique », alors que des pays comme l'Espagne, l'Irlande, les Pays-Bas, la France et la Grand-Bretagne se montrent plus transigeants à la nouvelle vague de la pandémie. Dans une déclaration à la MAP, M. Ibrahimi explique qu'une telle approche se fonde sur une analyse poussée de la situation sanitaire (contaminations, létalité, cas en réanimation, foyers) et la définition d'objectifs spécifiques et globaux, sachant qu'un confinement généralisé souple reste une option probable pour réaliser les objectifs fixés. Les exportations impactées par la pandémie. La pandémie du Covid-19, et l'état d'urgence sanitaire, qui a paralysé l'activité des unités industrielles dans les secteurs exportateurs, des mois durant, a fortement impacté les exportations marocaines, qui ont baissé d'environ 25 milliards de dirhams. Par ailleurs, la baisse des importations a permis d'alléger l'impact du déficit commercial, qui s'est établi à 34.4 MMDH à fin septembre. Cet allègement s'explique par les baisses respectives des importations et des exportations de marchandises de 16,2% à 307,5 MMDH et de 11,8% à 187,1 MMDH, précise l'Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs, notant que le taux de couverture s'est établi à 60,8%, en amélioration de 3 points. Le repli des exportations fait suite à la diminution des ventes de la quasi-totalité des secteurs, notamment l'automobile (-16,1% à 49,15 MMDH), le textile et cuir (-22,3% à 21,76 MMDH), l'aéronautique (-24,7% à 9,38 MMDH), les phosphates et dérivés (-2% à 37,9 MMDH), les autres extractions minières (-22,4% à 2,45 MMDH), l'agriculture et l'agroalimentaire (-1,1% à 44,9 MMDH), l'électronique et l'électricité (-3,2% à 7,33 MMDH) et autres industries (-21,9% à 14,21 MMDH). Al Alam Hôpitaux bondés, staffs épuisés et une flambée des cas est prévue . Les données sur la situation épidémiologique au Maroc montrent une aggravation de la dangerosité de la pandémie du Covid-19. A cet effet, les experts tirent la sonnette d'alarme quant à cette situation inquiétante marquée par la saturation des hôpitaux, l'épuisement des staffs médicaux et paramédicaux. Les citoyens doivent assumer leur responsabilité dans l'endiguement de la pandémie, insistent ces experts, mettant en garde contre une flambée des cas de contamination qui pourraient atteindre 20.000 cas quotidiens. En effet, le Professeur Cherif Moutassir Chefchaouni, professeur de chirurgie à la Faculté de médecine et de pharmacie à Rabat, prévoit le recensement de 20.000 cas quotidiens en cas d'élargissement des opérations de tests de dépistage, soulignant toutefois que le nombre de cas positifs n'est pas aussi important que les nombres des cas critiques et des décès. L'ouverture de consulats africains à Laayoune et Dakhla, un soutien sans équivoque à la marocanité du Sahara. L'ouverture de Consulats généraux de pays frères et amis africains à Laayoune et Dakhla relève d'une démarche souveraine exprimant dans son essence un soutien fort, explicite et sans équivoque à la marocanité du Sahara, a affirmé l'ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, M. Youssef Amrani. «Aujourd'hui, par le soutien grandissant de la communauté internationale, le Maroc ne fait que confirmer une fois de plus la légitimité qui lui revient de droit à travers les clartés et les justesses des positions majoritairement résonantes au cœur du concert des Nations», a déclaré M. Amrani dans une interview exclusive accordée mardi à MGH Partners. Interrogé sur ce ballet diplomatique maroco-africain, le diplomate relève qu'il est de notoriété que l'Histoire, le Droit et la volonté du peuple ont toujours cramponné cette marocanité qui ne saurait être assujettie à un quelconque marchandage. Le Maroc jouit d'une crédibilité et d'une place privilégiée sur l'échiquier diplomatique du Continent et au-delà, fait-il constater. Rissalat Al Oumma Le Maroc a produit 340 millions de masques en 5 mois. Le ministre de l'Industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a indiqué que de nombreux acteurs industriels ont rapidement réagi pour répondre aux commandes urgentes pour garantir aux citoyens tous les équipements nécessaires à la lutte contre le pandémie du Covid-19. Dans les détails, le ministre a relevé que 118 entreprises marocaines ont été mobilisées pour la fabrication des masques de protection, précisant que ces entreprises avaient comme objectif de produire 3 millions de masques par jour, pour atteindre actuellement une production quotidienne de 16 millions de masques. Ainsi, 340 millions masques de protections ont été fabriqués entre mars et août 2020. D'autres acteurs industriels ont également été mobilisé pour la fabrication d'un respirateur artificiel 100% marocain, conforme au normes internationales, a-t-il ajouté, expliquant que 500 respirateurs ont été réalisés en un temps réduit. Exécution de la LF-2020: Déficit budgétaire de 41,3 MMDH à fin septembre. L'exécution de la loi de finances (LF) à fin septembre 2020 laisse apparaître un solde budgétaire négatif de 41,3 milliards de dirhams (MMDH), selon le ministère de l'Economie, des finances et de la Réforme de l'administration. Ce déficit résulte de ressources ordinaires (hors recettes d'emprunts) de 285 MMDH et de charges (hors amortissements de la dette) de 326,3 MMDH, précise le ministère dans son rapport trimestriel sur l'exécution de la loi de finances. Compte tenu de recettes d'emprunts de 73,3 MMDH et d'amortissements de la dette de 43,7 MMDH, l'exécution de la loi de finances dégage un excédent des charges sur les ressources de 11,8 MMDH, précise la même source.