Pour leur première manifestation après la pause de l'été, les Gilets jaunes ont bravé les interdits édictés par les autorités françaises. Résultat: Pas moins de 222 personnes ont été interpellées, samedi à la mi-journée à Paris. La Préfecture de police a précisé sur son compte twitter, que parmi ces personnes, près d'une trentaine ont été placées en garde à vue. Les interpellations se sont majoritairement déroulées en amont des manifestations à Paris, avec des individus contrôlés et porteurs d'armes par destination et d'objets interdits. #12septembre | Les forces de l'ordre continuent à disperser les groupes violents en marge des manifestations. A 15h45 ce sont 2⃣2⃣2⃣ interpellations qui ont été réalisées par les policiers et gendarmes. pic.twitter.com/yc7wq5MOmf — Préfecture de Police (@prefpolice) September 12, 2020 De premiers heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté aux abords de la place de Wagram, l'un des points de départ des manifestations où sont réunis environ un millier de manifestants, a pour sa part rapporté la presse. La veille, le préfet de police a décidé d'interdire tout rassemblement de personnes se revendiquant du mouvement « des gilets jaunes » dans plusieurs secteurs « au vu des risques de troubles à l'ordre public ». #12septembre | Missions de la @prefpolice : ? Encadrer les manifestations déclarées pour garantir la liberté d'expression. ? Interpeller les auteurs d'infractions et saisir les objets dangereux. ➡ A 13h00, 1⃣5⃣4⃣ interpellations. pic.twitter.com/1qZXWzDtSb — Préfecture de Police (@prefpolice) September 12, 2020 Un deuxième arrêté préfectoral a interdit une autre manifestation, qui devait se rassembler à l'Arc de Triomphe pour rejoindre les Champs-Elysées. L'interdiction concerne également une troisième manifestation qui devait partir de la place de l'Etoile pour rejoindre la Concorde. Selon des sources policières, citées par les médias de l'hexagone, plusieurs milliers de manifestants devraient se mobiliser dans la capitale, dont un millier potentiellement violents, auxquels pourraient se joindre des anti-masques et les propriétaires de discothèques, contraints de maintenir la fermeture de leurs établissements à cause de la pandémie du coronavirus.