L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a indiqué qu'en dépit d'une chute de 2,0% du PIB réel par habitant dans la zone OCDE au T1-2020, le revenu réel des ménages par habitant, qui donne une meilleure idée de l'évolution du bien-être économique des personnes, a augmenté de 0,1%. Dans le cadre de leur riposte à la pandémie du coronavirus, plusieurs gouvernements ont mis en place des politiques visant à soutenir le revenu des ménages, et par conséquent, dans les sept principales économies, la croissance du revenu réel des ménages par habitant s'est mieux maintenue que la croissance du PIB réel par habitant, qui s'est fortement contractée au sein de ces pays, souligne l'Organisation dans un communiqué. Pour la zone OCDE,la croissance du revenu réel des ménages a dépassé la croissance du PIB de 2,1 points de pourcentage, le plus grand écart positif observé entre les deux mesures depuis la crise financière (2008 T4), poursuit l'OCDE, faisant remarquer les Etats-Unis ont été le seul pays des sept principales économies à enregistrer une croissance positive (+0,7%) du revenu des ménages par habitant, reflétant en partie l'impact plus limité du Covid-19, et par la même, des mesures de confinement plus limitées, au premier trimestre. Pour ce qui est des autres pays des sept principales économies, même s'ils ont enregistré une chute de la croissance du revenu des ménages par habitant au T1 -2020, au sein de la zone OCDE, une croissance positive a été enregistrée en Australie (0,5%), Belgique (0,7%), Finlande (1,2%), Grèce (0,8%), Irlande (0,7%), Pays-Bas (1,6%), Slovénie (1,5%) et en Suède (1,3%). En Italie et en Allemagne, le revenu réel des ménages par habitant a fortement décliné au premier trimestre de 2020, de -1,8% et -1,2%, respectivement, tandis qu'au Royaume-Uni, en France et au Canada, il a diminué dans une moindre mesure, de -0,7%, -0,3% et -0,2%, respectivement, bien que ces trois pays aient enregistré une chute importante de la croissance du PIB par habitant (d'au moins -2,3%, et dans le cas de la France -6,0%), relève encore le document.