Les bureaux de vote ont fermé à 19h00 GMT dans tout le territoire mauritanien au terme du second tour des élections législatives, municipales et régionales qui se sont déroulées dans les circonscriptions dont le sort n'a pas été tranché lors du premier tour. Le premier tour de ces élections, qui a eu lieu le 1er septembre courant, a connu la participation d'un nombre record de partis politiques (98 partis) et un taux de participation de 73,44 %, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les bureaux de vote, dont le nombre a été réduit par rapport au premier tour, comme cela est le cas pour le nombre des circonscriptions électorales et les partis en compétition, ont ouvert leurs portes à 07H00 devant les électeurs mauritaniens au nombre de 1.400.663. Les dispositions régissant l'opération électorale exigent que les électeurs qui arrivent aux bureaux de vote avant 19h00 soient habilités à exercer leur droit électoral. Les électeurs mauritaniens ont exprimé en même temps leurs voix dans cinq scrutins se rapportant aux circonscriptions législatives et municipales, aux Conseils régionaux, ainsi qu'à la liste nationale mixte et la liste nationale des femmes, à travers cinq bulletins avec des couleurs différentes. Les forces armées et les forces de sécurité mauritaniennes avaient voté, vendredi, au titre de ce second tour du scrutin, afin de se consacrer ensuite à leurs tâches liées à la sécurité des élections. L'opération de dépouillement des bulletins de vote devra commencer dès la fermeture des bureaux, en attendant le début de l'annonce des résultats préliminaires de ces échéances qui mettent en compétition l'Union pour la République (UPR/parti au pouvoir) soutenue par les partis alliés au gouvernement et la coalition des partis de l'opposition radicale, dirigée par le parti du Rassemblement national pour la réforme et le développement (Tawassoul) d'obédience islamique. Les dernières élections législatives et municipales en Mauritanie, qui ont eu lieu en novembre 2013, ont été remportées par l'Union pour la République, suivi du Rassemblement national pour la réforme et le développement.