Condamné à 20 ans de prison ferme, le leader du Hirak du Rif, Nasser Zefzafi, a envoyé un message au Haut-Commissaire aux droits de l'Homme (HCDH), aux cotés de 19 détenus politiques du monde entier, pour exiger une intervention afin de les libérer dans ce contexte de pandémie du Coronavirus. Le message de Nasser Zefzafi, détenu de la prison de Rad El Ma à Fès a été envoyé au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet. Un message co-signé par 20 prisonniers politiques, dont aux côtés de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, les ministres des Affaires étrangères et de l'intérieur de l'ancien gouvernement catalan, le président du Parlement catalan, en plus de dirigeants et d'activistes défenseurs des droits de l'Homme d'Amérique du sud et d'Amérique centrale, notamment. Les détenus signataires de la lettre ont exigé que de l'Organisation ds Nations Unies qu'elle assume ses responsabilités de faire pression sur les dirigeants des pays où ils purgent leurs peines de prison, « afin de se conformer aux recommandations du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme, annoncées à la mi-mars, dans lesquelles tous les pays ont été appelés à accélérer la libération des détenus politiques, en tant que mécanisme de précaution et de prévention du Coronavirus dans les prisons du monde entier ». Les signataires de cette lettre ont alerté le Haut-Commissaire des Nations Unies, la chilienne Michelle Bachelet, sur ce qu'ils ont décrit comme « le retard des Etats dans la mise en œuvre des recommandations de l'ONU, malgré les conditions déplorables des prisons dans lesquelles ils s'y trouvent, ce qui menace la vie et le sort de tous les prisonniers ». Au Maroc, depuis le début de la pandémie de la pandémie, plusieurs ONG des droits de l'Homme ont exigé la libération des détenus politiques. Selon les chiffres officiels, le nombre de détenus infectés par le Coronavirus a dépassé les 200.