La pandémie du coronavirus a fortement impacté l'économie française au 1er trimestre de l'année 2020, avec une contraction historique de 5,8%, due essentiellement, de la quasi-paralysie de l'activité en raison, de l'instauration du confinement le 17 mars pour endiguer la propagation de l'épidémie de coronavirus. Dans une première estimation publiée ce jeudi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), au T1-2020, le produit intérieur brut (PIB) en volume a baissé fortement à 5,8 %, soit « la baisse la plus forte sur l'historique de la série trimestrielle, depuis 1949 » . Tout en se livrant à une comparaison avec les baisses enregistrées au T1 2009 (-1,6 %) ou au T2 1968 (-5,3 %), l'Insee explique que cette évolution négative du PIB au premier trimestre est « principalement liée à l'arrêt des activités +non essentielles+ dans le contexte de la mise en place du confinement à partir de la mi-mars ». Les dépenses de consommation des ménages ont de même signé sur une chute de -6,1 %, consécutive à la fermeture de nombreux commerces, restaurants ou cafés dans le cadre des mesures de confinement, indique encore l'Institut de la statistique, qui souligné qu'avec un lourd recul (-11,8%) de l'investissement des entreprises, et de manière plus globale, la demande intérieure contribue ainsi de -6,6 points à la baisse du PIB durant le trimestre écoulé. Face à la plus grande récession qu'ait jamais connue le pays depuis 1945, l'exécutif a décidé de doubler son plan d'urgence à 110 milliards d'euros au lieu des 45 milliards initialement prévus.