Le Premier ministre britannique Boris Johnson doit débuter la semaine prochaine l'épineuse question des négociations avec l'Union européenne. A l'ordre du jour, un discours « sec » pour faire part de l'idée britannique de la future relation post-Brexit. Selon les médias britanniques, Boris Johnson devrait se montrer lundi ferme et « sans concessions » envers l'UE dans un discours visant à définir les grandes lignes de la politique du pays après la sortie de l'Union européenne. Attendu pour son discours, Boris Johnson doit donner « sa » version, celle de la Grande de Bretagne sur les modalités de sortie de l'Union européenne. Les Britanniques en votant pour une sortie de l'UE ne savaient pas exactement sur quoi ils s'engageaient. Une période de transition doit être observée jusque la fin de l'année 2020 où la Grandes Bretagne et l'Union européenne conserveront leurs avantages. Pour l'UE il s'agira surtout de profiter des eaux poissonneuses du Royaume-Uni. Chez les médias britanniques, on s'accorde à dire que Londres sera très ferme. « Brexit, Jour 1: Johnson fait le choix de la rupture avec une ligne dure » titre The Observer. Le Premier ministre « se prépare à lancer le Royaume-Uni dans une nouvelle bataille sans compromis avec les 27 nations restantes dans l'Union européenne », ajoute le journal. « Boris dit à l'UE: plus de concessions », titre de son côté le Sunday Express, ajoutant « le Premier ministre dit à l'Union européenne: No, Non, Nein! ». Selon la publication, BoJo devrait proposer un deal « à prendre ou à laisser » qui devrait suivre le principe de l'accord de libre-échange signé avec le Canada ou un accord sur le modèle conclu avec l'Autralie. Selon d'autres sources, notamment gouvernementales qui se sont adressées à l'agence de de presse britannique PA, Boris Johnson devrait mettre sur la table également un retour des contrôles aux frontières en cas de désaccord. Le Sunday Telegraph explique que Boris Johnson aurait été « furieux en privé » d'apprendre qu'il y aurait des « tentatives de l'Union européenne de contrecarrer l'accord commercial » que le Royaume-Uni devait conclure avec l'Europe selon les termes évoqués dans l'accord négocié fin octobre. « Bruxelles a demandé au Royaume-Uni d'accorder l'accès à sa zone de pêche, de s'aligner sur les normes économiques européennes et de laisser ses frontières ouvertes à la liberté de circulation », écrit pour sa part le Sunday Express.