Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi 1er janvier 2020 Al Bayane Le Maroc se doit de fixer un objectif de 3% du produit intérieur brut (PIB) en dépense annuelle de Recherche et Développement (R&D) publique et privée à un horizon de 10 ans et de 1,5% en 5 ans, selon le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d'augmenter progressivement le budget public dédié à la R&D à travers le financement direct des centres de recherche publics et les appels à projets portés par les agences de moyens (CNRST, IRESEN, etc) afin de stimuler le développement de projets dans des thématiques technologiques ou dans le cadre de contrats-programmes avec des secteurs industriels, a expliqué le Conseil dans son rapport intitulé « Le nouveau modèle de développement du Maroc: Contribution du CESE ». En 2019, l'administration fiscale a poursuivi son offensive numérique. Le Boom technologique des dernières années l'oblige, mais aussi le souci de réinventer le système fiscal marocain et de gagner en efficience et en qualité de service. Les chiffres en dit long sur cette transformation numérique qui a valu au Maroc la 24ème place mondiale en matière de paiement des taxes, selon le rapport Doing Business 2020. Ce ne sont pas moins de 6.441.922 paiements qui ont été opérés de manière dématérialisée à fin septembre 2019 contre seulement 2.472.037 en 2016, selon les données de la Direction générale des Impôts (DGI), qui s'est engagée depuis plusieurs années sur la voie de la digitalisation à travers la mise en place notamment des services des impôts en ligne (SIMPL). L'Opinion Le service préfectoral de la police judiciaire de Tanger a ouvert, lundi sous la supervision du parquet compétent, une enquête judiciaire pour arrêter tous les auteurs et complices impliqués dans une tentative de trafic de 16,2 tonnes de chira, mise en échec au port Tanger-Med. Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué qu'une opération sécuritaire conjointe entre les éléments de la Sûreté nationale et de la douane du port Tanger-Med avait permis de saisir de grandes quantités de drogue dissimulées dans des caisses en bois à bord d'une remorque reliée à un camion de transport international immatriculé au Maroc et conduit par un Marocain âgé de 35 ans. L'indice des prix à la production du secteur des « Industries manufacturières hors raffinage de pétrole » a enregistré une hausse de 0,1% au cours du mois de novembre 2019 par rapport au mois précédent, selon le HCP. Cette augmentation est la résultante de la progression de 0,2% des prix de la « Industries alimentaires » et de la « Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques », de 0,5% des « Fabrication de textiles » et de 0,1% dans la « Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques », explique le HCP dans une note d'information relative à l'indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière (IPPIEM) de novembre 2019. Libération Après sa progression de 7 places au classement Doing Business 2020, publié en octobre par la Banque mondiale, à la faveur d'une série de réformes importantes, le Maroc est sur la bonne voie pour intégrer les 50 meilleurs économies du monde en matière d'amélioration du climat des affaires d'ici 2021. Désormais au 53ème rang mondial sur 190 pays dans cet important baromètre du climat des affaires, le Royaume a réussi un saut de géant gagnant 75 places depuis 2010, grâce à la mise en œuvre d'un total de 31 réformes en dix ans, démontrant une robustesse à même de servir de levier pour l'attraction des investissements étrangers. Dans l'édition 2020 du rapport, qui couvre l'année 2019, le Royaume conserve sa troisième position en Afrique et se classe au troisième rang des pays de la région MENA. Après plusieurs années de croissance et de rayonnement, le secteur aéronautique marocain a renforcé sa dynamique d'investissement et élargi davantage sa base de production en 2019 pour s'imposer comme l'une des valeurs sûres et un fer de lance de l'industrie marocaine. Ce secteur, qui a bénéficié d'un véritable coup de fouet de la part du Plan d'accélération industrielle (PAI 2014-2020), compte actuellement pas moins de 140 entreprises et réalise une croissance qui dépasse les 20% par an, soit 4 fois plus que la moyenne mondiale. Générant un chiffre d'affaires de 17 milliards de dirhams, l'aéronautique a réussi à dépasser les objectifs fixés dans le cadre de ce Plan. En témoigne notamment le taux d'intégration local qui a atteint plus de 38% en 2019, alors que l'objectif initial était 32% à l'horizon 2020. Al Ittihad Al Ichtiraki La 2-ème génération du Plan d'accélération industrielle (PAI) 2021-2025 vise la consécration des acquis et leur généralisation à toutes les régions, a affirmé le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani. En exécution aux Hautes Instructions Royales, la réflexion est actuellement axée sur la 2-ème génération du PAI 2021-2025, dont « le but principal est la consécration des acquis réalisés dans le cadre de la 1-ère phase du Plan et leur généralisation à toutes les régions, en intégrant les PME et en mettant l'industrie au cœur des transformations technologiques », a indiqué El Otmani à la Chambre des représentants. Ce nouveau plan, qui sera élaboré et mis en œuvre en partenariat avec les régions, repose sur des axes liés au renforcement et à l'intégration du capital marocain dans l'Industrie et à l'encouragement de la création de nouveaux secteurs pour la promotion de la commercialisation et des produits, en mettant l'accent sur la dimension régionale, en vue de garantir le développement industriel à l'échelle nationale, a-t-il expliqué. Quelque 7.406 fonctionnaires de police, tous corps et grades confondus, ont bénéficié de l'avancement au choix au titre de l'exercice 2019, soit 89,9% du total des postes budgétaires consacrés à la sureté nationale, a annoncé la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Cet avancement a concerné 4.711 fonctionnaires en uniforme et 2.695 en civil, soit respectivement 89,2% et 84,7% des parts financières attribuées à ces grades et échelons, précise la DGSN dans un communiqué. La Commission d'avancement a œuvré en faveur de l'élargissement de l'éventail des bénéficiaires exerçant en uniforme dans les grades inférieurs ou moyens, allant des gardiens de la paix aux officiers principaux. Al Massae Entre 2014 et 2018, le secteur de l'automobile a pu, à lui seul, créer environ 117.000 emplois directs supplémentaires, dépassant ainsi l'objectif fixé pour 2020 (90.000 emplois), en plus de la hausse de la capacité de production des véhicules à 700.000 unités par an, a indiqué le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani. Intervenant lors de la séance mensuelle des questions de politique générale à la Chambre des représentants, El Otmani a relevé que le secteur automobile est l'un des principaux pôles du Plan d'accélération industrielle, notant qu'il a impulsé une forte dynamique avec la mise en place de 10 écosystèmes industriels. L'arrêté des comptes nationaux fait ressortir une croissance de l'économie nationale à 2,1% au troisième trimestre 2019, au lieu de 3% durant le même trimestre de l'année précédente. Les activités non agricoles ont affiché une augmentation de 3% et celles du secteur agricole une baisse de 5,3%. Ces données interviennent dans un contexte de révision à la baisse de la croissance du premier et deuxième trimestre 2019 à 2,5% et 2,2% au lieu de 2,8% et 2,5% respectivement, en raison de la révision tardive des données relatives à l'activité agricole. La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a enregistré une baisse de 4,9% en volume, au lieu d'une hausse de 2,7% réalisée durant la même période en 2018. Ceci s'explique aussi bien par la baisse de l'activité de l'agriculture de 5,3% au lieu d'une hausse de 3,8% une année auparavant, et qu'à celle de la pêche de 1,3% au lieu d'une baisse de 8,6%. Al Alam Près de 3.000 personnalités appartenant aux milieux universitaires, médiatiques, et de la société civile venant de 155 pays différents et des cinq continents ont lancé la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara marocain, une structure indépendante, flexible et autonome dont la raison d'être est de porter la voix des populations du Sahara marocain et leur vision du développement de leur région et de leur avenir. Participant pleinement dans toutes les sphères de la vie politique, économique et sociale de leur pays et de leur région, les populations du Sahara marocain sont souvent confrontées à des campagnes de dénigrement et de mystification menées par l'Algérie et son appendice, le « polisario ». La Plateforme entend amplifier et relayer le récit des populations du Sahara marocain, que l'Algérie et ses proxys cherchent à étouffer : le récit d'un Sahara en mouvement, jouissant d'institutions libres et démocratiques et vivant dans la sécurité, la stabilité et la prospérité, et d'un Maroc acteur de paix, de démocratie et de développement dans son Continent et dans le monde. La 3ème Conférence des Etats parties à la convention arabe de lutte contre la corruption se tiendra les 07 et 08 janvier à Rabat, en partenariat avec la Ligue des Etats arabes et l'Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la lutte contre la Corruption (INPPLC), qui avait présidé la précédente édition. La première journée de cette rencontre sera consacrée à un forum arabe sur « les stratégies nationales de lutte contre la corruption, une approche participative, intégrée et fusionnée, qui garantit l'efficacité et la bonne influence » et connaîtra la participation des présidents et représentants des autorités et organismes de lutte contre la corruption dans les pays arabes, d'experts, de chercheurs, ainsi que de représentants de la société civile et d'institutions nationales, régionales et internationales œuvrant dans la lutte anti-corruption, indique l'INPPLC dans un communiqué. Les travaux de la conférence se poursuivront le lendemain en présence, notamment, des délégations de plusieurs Etats parties à la convention arabe de lutte contre la corruption. Cette rencontre sera également consacrée au suivi de l'application des décisions découlant de la 2è conférence de lutte contre la corruption, organisée au siège de la Ligue arabe en décembre 2017, ainsi qu'à la discussion du rapport et des recommandations ayant sanctionné la 3è réunion du comité à composition non limitée composé d'experts gouvernementaux des Etats parties à la convention arabe de lutte contre la corruption. Bayane Al Yaoum L'année 2019 a été marquée par la désignation par Sa Majesté le Roi Mohammed VI de Chakib Benmoussa, à la présidence de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement et des membres de ladite Commission. Outre le Président, la Commission est composée de 35 membres ayant des parcours académiques et professionnels pluriels et une connaissance importante de la société marocaine et des questions politiques, économiques et sociales, culturelles et environnementales. La Commission mobilise des compétences marocaines travaillant tant au Maroc qu'à l'international, actives et engagées dans les secteurs public, privé ou de la société civile. Conformément aux Hautes Orientations Royales, la Commission devra s'atteler à examiner avec franchise, audace et objectivité l'état des lieux au vu des réalisations du Royaume, des réformes engagées, des attentes des citoyens, du contexte international actuel et de ses évolutions à venir. En 2019, les autorités de contrôle du secteur financier ont poursuivi leurs réalisations en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme et la lutte contre la corruption. Ainsi, le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques a tenu, fin décembre, sa dixième réunion au siège de Bank Al-Maghrib à Rabat. Par ailleurs, l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a présenté son guide pratique relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC&FT), en présence de l'Unité de Traitement du Renseignement Financier (UTRF). Ce guide, présenté lors d'un workshop au profit des dirigeants et intervenants du marché des capitaux, s'est inscrit dans le cadre du déploiement de la feuille de route élaborée par l'AMMC en vue de sensibiliser et d'accompagner les acteurs du marché des capitaux pour l'implémentation efficace des obligations relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Akhbar Al Yaoum La ministre déléguée chargée des MRE Nezha El Ouafi a affirmé que 2019 a constitué une année de réalisations dans le domaine de l'environnement pour le Maroc. En effet, le Royaume est arrivé en tête de liste des prix internationaux avec notamment le prix de la gouvernance environnementale, et en deuxième place, derrière la suède, selon le rapport « Climate Change Performance Index » (CCPI), réalisé par des ONG. Le Maroc a également reçu le troisième Prix du meilleur mécanisme national d'échange d'informations sur la biodiversité lors d'une cérémonie tenue en marge de la 14ème Session de la Conférence des Parties (COP 14). Le président du Conseil de la concurrence, Driss Guerraoui, a relevé que l'année 2019 a été marquée par le parachèvement et le renforcement de l'édifice institutionnel à travers le lancement d'institutions constitutionnelles de gouvernance et de contrôle et la nomination par SM le Roi Mohammed VI de nouveaux présidents à ces instituions, dont fait partie le conseil de la concurrence. La mise en place de ces institutions s'inscrit dans le cadre du renforcement et du développement des contre pouvoir de gouvernance en vue de créer l'équilibre nécessaire entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Rissalat Al Oumma Au terme de 2019, le Maroc a figuré parmi les 60 économies les plus puissantes au Monde avec un PIB qui devait atteindre les 4,5% à l'horizon 2034. C'est ce qui ressort d'un rapport publié par le « Centre for Economic and Business Research » basé à Londres. Le PIB du Royaume, estimé actuellement à 119 milliards de dollars, augmenterait en 2034 pour atteindre 312 milliards de dollars, souligne le document. Le budget global de l'Académie pour l'année 2020 a été porté à 1.593.077.800 dirhams, réparti entre le budget d'exploitation qui s'élève à 856.131.800 DH et celui de l'investissement qui est de l'ordre de 736.946.000 DH, a indiqué le directeur de l'AREF, Mohamed Dib lors d'une conférence de presse, notant que le budget 2020 est en hausse de 21,31 pc par rapport à celui de 2019. Il a souligné que les composantes du plan d'action pour l'année 2020 sont au nombre de douze, mettant l'accent dans ce sens sur le programme de généralisation et de développement du préscolaire, le soutien social au profit des élèves, le renforcement de l'offre scolaire et des écoles communautaires, la mise à niveau intégrée des établissements scolaires (y compris le remplacement des constructions en préfabriqué), l'éducation non formelle, et le programme national de l'éducation inclusive.