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El Otmani: Le bilan du gouvernement riche en réalisations et en indicateurs positifs
Publié dans 2M le 14 - 05 - 2019

Le bilan du gouvernement est riche en réalisations et en indicateurs positifs, a souligné, lundi à Rabat, le Chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani, qui présentait devant les deux chambres du parlement le bilan d'étape de l'action gouvernementale.
"Nous sommes devons un bilan marqué par beaucoup de réalisations, de réformes et de nombreux indicateurs positifs (…). Bien que la conjoncture soit marquée par de fortes revendications sociales combinées à une hausse du plafond des attentes des citoyens", a-t-il estimé.
Le Maroc a accumulé depuis en plus de deux ans d'action gouvernementale plusieurs acquis sur différents points, dans la mesure où le gouvernement a mené à bien des réformes et réalisations prometteuses, a souligné El Otmani, citant l'accord social tripartite, signé le 25 avril dernier, en tant qu'étape importante dans le processus d'amélioration des conditions sociales des citoyens.
Il a, également, souligné qu'un certain nombre de projets, de réformes et de stratégies majeurs jouissent de la Haute sollicitude Royale et sont placés sous la supervision de SM le Roi, tels que les énergies renouvelables, l'eau, la réforme des centres régionaux d'investissement, les programmes sociaux, l'éducation, la formation professionnelle, la santé et l'agriculture.
Il a noté qu'en revanche, "cette période a connu le ralentissement de certains chantiers et des expressions revendicatives ayant requis l'adoption par le gouvernement d'une approche particulière accordant la priorité à la réalisation sur le terrain, au traitement des causes et à la recherche de solutions pratiques ", évoquant à titre d'exemple les dossiers d'Al-Hoceima et Jrada, des cadres des académies régionales de l'éducation et de la formation et de la mise en œuvre des mesures fiscales relatives aux commerçants.
Malgré les efforts consentis et les résultats enregistrés, le gouvernement aspire à davantage de réalisations pour le reste de son mandat, notamment pour parachever la concrétisation du programme gouvernemental et œuvrer pour relever les défis et difficultés qui se dressent devant le pays, a-t-il assuré.
Et d'expliquer que le gouvernement s'est attelé à mettre en œuvre les réformes structurelles visant le renforcement de la compétitivité de l'économie nationale, le soutien des entreprises nationales, notamment petites et moyennes et l'amélioration du climat des affaires et d'investissement pour booster la croissance économique, estimant qu'il s'agit là d'un préalable à la création de richesses et d'opportunités d'emploi et à la limitation des disparités sociales et territoriales.
La présentation du bilan d'étape de l'action gouvernementale est un moment de démocratie par excellence, s'inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre d'une nouvelle disposition constitutionnelle allant au-delà du simple vote du programme gouvernemental et honorant le principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition de compte, s'est-il félicité.
Il s'agit, également, d'une possibilité de communication entre le gouvernement et le parlement, qui s'ajoute aux autres mécanismes et canaux constitutionnels, tels la séance mensuelle sur les politiques générales destinée à rapprocher l'opinion publique nationale de l'action du gouvernement et en faciliter le suivi, a-t-il dit.
Promotion du développement humain et de la cohésion sociale et territoriale
Une attention particulière est accordée à la promotion du développement humain et de la cohésion sociale et territoriale en tant qu'axes prioritaires de l'action gouvernementale, a dit El Otmani, estimant que les chantiers de réforme et les mesures mis en œuvre dans ce domaine commencent à porter leurs fruits.
L'accent a été mis, selon lui, sur l'activation de la réforme du système d'éducation, de formation et de la formation professionnelle en tant que levier au service de la création d'emplois, ainsi qu'à la mise en place d'un système développé d'enseignement supérieur et de recherche scientifique.
Il s'agit aussi d'améliorer les prestations médicales, d'élargir la couverture médicale et de lutter contre les inégalités de revenus, la vulnérabilité et l'exclusion sociale, a ajouté le chef du gouvernement, mettant l'accent sur la promotion de l'accès des classes pauvres et moyennes à un logement décent.
S'agissant de la vision stratégique de réforme 2015-2030, M. El Otmani a relevé que le gouvernement a veillé à l'augmentation des crédits alloués au secteur de l'éducation et de la formation, pour atteindre 68 MMDH au titre du budget 2019, soit 9 milliards de plus par rapport à l'année 2018.
En dépit de l'amélioration des indicateurs pédagogiques, a-t-il fait observer, le secteur se heurte toujours à des défis de taille en termes de généralisation de l'accès à l'école et de déperdition scolaire, notamment dans le monde rural. A cet égard, poursuit-il, les efforts sont centrés sur l'amélioration de la qualité de l'enseignement, le renforcement de l'offre scolaire et le soutien social à la scolarisation.
Côté formation professionnelle, M. El Otmani a souligné qu'il s'agit d'un secteur stratégique au sujet duquel le gouvernement a élaboré une vision intégrée de réforme qui a débouché sur une feuille de route prévoyant, notamment, la création de cités régionales des métiers et compétences.
Parallèlement à ce chantier, a-t-il relevé, l'exécutif compte à son actif une série de réalisations, dont la création de 29 établissements de formation professionnelle durant la période 2015-2018 et l'octroi, pour la première fois, de la bourse à 35.000 étudiants en formation professionnelle titulaires de baccalauréat, dans la perspective de porter leur nombre à 70.000.
Dans le secteur de la santé, le budget de l'exercice 2019 a été revu à la hausse pour s'établir à 16,3 MMDH, en progression de 16% par rapport à l'année 2016, dans le souci de réunir les ressources nécessaires en la matière. En outre, le gouvernement a entamé la mise en œuvre du Plan national "Santé 2025" destiné à renforcer l'infrastructure médicale avec 10.000 lits et la mise en place de 13 nouveaux hôpitaux.
M. El Otmani a, d'autre part, affirmé que l'exécutif, soucieux de consacrer la liberté et l'indépendance des médias, a pris une batterie de mesures en vue de donner une nouvelle impulsion à l'industrie cinématographique et favoriser son ouverture aux productions étrangères. C'est, ainsi, qu'il a été procédé à l'adoption d'un décret définissant les conditions et les procédures d'appui à la production cinématographique, la création de nouvelles salles de cinéma et l'organisation de festivals consacrés au septième art.
Sous cet angle, le chef du gouvernement a mis l'accent sur la généralisation de la Télévision numérique terrestre (TNT) pour atteindre 90% en 2018, ainsi que la diffusion TV par technique HD.
Le gouvernement poursuit ses actions de consolidation des valeurs des droits de l'Homme et d'égalité
Selon El Otmani, le gouvernement a poursuivi ses actions visant la consolidation des valeurs des droits de l'Homme, d'égalité et d'équité, ajoutant que l'exécutif a également veillé au renforcement du cadre juridique et au développement des établissements nationaux œuvrant dans ce domaine, à travers l'adoption de la loi relative à la réorganisation du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et celle relative à la réorganisation de l'Institution du Médiateur.
Le gouvernement a opté pour une politique intégrée en matière des droits de l'Homme, selon une planification stratégique et participative, en actualisant le Plan d'action national en matière de démocratie et de droits de l'Homme (PANDDH) depuis 2018 et en assurant l'élaboration de son plan exécutif, a-t-il expliqué, soulignant que le Maroc est parmi les 39 pays du monde dotés de ce plan, conformément aux recommandations et au programme d'action de Vienne.
Dans le cadre du soutien et du développement d'une coopération constructive et d'une interaction positive avec les mécanismes internationaux des droits de l'Homme, M. El Otmani a indiqué qu'une coordination étroite a été établie concernant la participation du Maroc aux sessions du Conseil des droits de l'Homme, à même de renforcer l'interaction avec le mécanisme d'examen périodique des droits de l'Homme et les rapports émanant de certains pays et organisations internationales.
Il a, ainsi, été procédé à la mise en oeuvre des recommandations de l'Instance d'équité et de réconciliation et à l'instruction de 95% des 1.973 plaintes et doléances déposées par les citoyens et ce, de novembre 2017 jusqu'à fin 2018, a-il-soutenu.
Il a, également, souligné que le gouvernement a accordé une attention particulière à la promotion du statut de la femme marocaine et à la poursuite de son autonomisation sociale, économique et politique. Dans ce contexte, il a été procédé à la mise en œuvre du Plan gouvernemental pour l'égalité "IKRAM 2" 2017-2021, qui est mis en œuvre à travers 24 objectifs et près de 100 mesures, a-il-noté, soulignant que la finalité est de protéger les femmes, renforcer leurs droits et améliorer leurs chances d'emploi et d'autonomisation économique.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi contre la violence à l'égard des femmes, a-t-il-poursuivi, le gouvernement a lancé l'enquête nationale sur la violence à l'égard des femmes et en a annoncé les résultats préliminaires, faisant savoir qu'un espace multimédia dédié aux femmes victimes de violence a été créé et que 19.000 femmes ont été prises en charge.
S'agissant de la concrétisation du statut constitutionnel de l'Amazigh et dans l'attente de l'adoption de la loi fixant les étapes de mise en œuvre du caractère officiel de cette langue, ainsi que les modalités de son intégration dans l'enseignement et dans les différents secteurs prioritaires de la vie publique, l'exécutif a veillé à l'intégration de l'enseignement de l'Amazigh dans les instituts supérieurs d'administration, la justice, la communication, le cinéma et le théâtre, a-t-il fait savoir.
En ce qui concerne la réforme du système judiciaire, le Chef du gouvernement a noté que l'exécutif s'est penché durant 2018 sur la mise à niveau du système judiciaire, à travers le projet de loi n° 38.15 relatif à l'organisation judiciaire, qui comprenait un certain nombre de dispositions visant la mise à niveau de l'administration judiciaire.
Dans ce contexte, des ressources humaines et logistiques importantes ont été mobilisées pour instaurer l'indépendance du pouvoir judiciaire, élargir et moderniser l'établissement judiciaire et développer ses services, a-t-il fait observer, précisant que neuf établissements judiciaires ont été construits et 48 projets sont en cours.
Pour ce qui est du parachèvement de la mise à niveau et l'amélioration du système juridique et les dispositions de la constitution, M. El Otmani a indiqué que le gouvernement a examiné et a approuvé un certain nombre de textes juridiques, portant notamment sur plusieurs établissements des droits de l'Homme, notant que le bilan juridique du gouvernement était exceptionnel, dans la mesure où 430 projets de lois et lois organiques ont été examinées.
Par ailleurs, M. El Otmani a souligné que l'exécutif a veillé à parachever l'arsenal juridique régissant la régionalisation avancée, à travers la promulgation de 71 décrets relatifs aux régions, provinces, préfectures, et communes, ainsi que la promulgation des deux décrets relatifs à l'activation du Fonds de réhabilitation sociale et le Fonds de solidarité interrégionale.
Et d'ajouter que le gouvernement a œuvré à la promulgation de la charte de déconcentration administrative, en tant que maillon essentiel dans le processus de mise en œuvre de la régionalisation avancée, tout en assurant les conditions nécessaires à la mise en œuvre des politiques publiques au niveau territorial, selon une approche intégrée et complémentaire, afin de faire de la région un espace propice favorisant le développement.
Le renforcement des valeurs de probité, la réforme de l'administration et la gouvernance, des priorités pour la réussite des différents chantiers
Le renforcement des valeurs de probité, la réforme de l'administration et l'instauration d'une bonne gouvernance sont des priorités transversales pour assurer la réussite des différents chantiers et réformes, a souligné Saâd Dine El Otmani.
Et d'ajouter que le gouvernement s'est attelé au renforcement de la transparence et à la lutte contre la corruption, par le biais de la mise en œuvre de la stratégie nationale en la matière et la création du Comité national dédié à cet effet.
Le gouvernement s'emploie, également, à mettre en œuvre les recommandations de la Cour des comptes au sujet de la lutte contre la corruption et à assurer le suivi des rapports de l'ensemble des inspections générales des départements gouvernementaux, rappelant le numéro vert mis à la disposition des citoyens pour dénoncer la corruption, comme l'une des actions les plus importantes dans ce domaine.
Le chef de l'exécutif a, dans le même sens, évoqué la création de la Commission nationale de la commande publique, en tant qu'acteur clé dans l'amélioration de la gouvernance et la mise en place des principes de transparence et d'égalité entre les concurrents dans les marchés, citant l'adoption par le gouvernement de la loi 31.13 relative au droit du citoyen à accéder à l'information auprès de toutes les administrations et institutions publiques.
Le gouvernement a également œuvré pour l'adhésion du Maroc à l'initiative de partenariat pour le gouvernement ouvert, en avril 2018, en élaborant un plan d'action de cette initiative pour la période 2018-2020, en suivant sa mise en œuvre à travers une plateforme numérique et en mobilisant les différents partenaires concernés, a-t-il fait valoir, ajoutant que de ce fait, l'indice de perception de la corruption a gagné 17 places en deux années consécutives.
Au sujet du renforcement de l'efficacité et de l'efficience des politiques publiques, la consolidation de la bonne gouvernance et la poursuite de la réforme des finances publiques, le chef du gouvernement a expliqué que le Maroc a adopté depuis plus de deux décennies une planification stratégique et sectorielle, insistant sur la nécessité d'assurer la mise en œuvre, l'harmonisation et l'intégration optimales de ces stratégies et programmes.
S'agissant de l'évolution de la gouvernance des institutions publiques et de la régularité de leurs mécanismes de gouvernance, il a évoqué la poursuite de la mise en œuvre de la loi organique n°130.13 relative à la loi de finances, notamment en matière de simplification des procédures et de justice fiscale.
D'autre part, et en ce qui concerne le soutien à l'entrepreneuriat et la stimulation de l'investissement, M. El Otmani a rappelé que le gouvernement a approuvé 119 projets de convention d'investissement, d'un montant global de 124,6 MMDH.
Il a souligné, dans ce sens, que le gouvernement a intensifié ses efforts en vue de renforcer la compétitivité de l'économie nationale et sa capacité à relever les défis de la mondialisation, faisant observer l'évolution positive de la plupart des indicateurs économiques et financiers, tout en maintenant l'amélioration des équilibres économiques et ce, en dépit de la conjoncture internationale, marquée par des tensions géopolitiques, le ralentissement de la croissance dans la zone euro et la volatilité persistante des prix du pétrole dans les marchés internationaux.
L'action gouvernementale consistait à mettre en place une vision pour le développement de nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée, à l'image de l'économie numérique et verte, l'intelligence artificielle et les industries avancées, a-t-il dit, notant qu'il a été procédé à la désignation de l'Agence du développement numérique, créée récemment, pour aider l'économie nationale à intégrer ces secteurs promoteurs.
S'agissant de la réadaptation de l'économie nationale à moyen et long termes et sa préparation aux mutations économiques mondiales, M. El Otmani a réitéré la volonté du gouvernement de diversifier ses partenaires économiques, de s'ouvrir sur de nouveaux marchés et de s'orienter davantage vers la coopération Sud-Sud, notamment à travers l'édification de nouveaux marchés d'investissement en Afrique, ajoutant que les résultats des réformes et des actions administratives dans le domaine de la compétitivité de l'économie nationale et de l'amélioration du climat des affaires ont été traduites, principalement, par le progrès réalisé au niveau du classement Doing Business de la Banque Mondiale, le Maroc passant ainsi de la 75è place en 2016 à la 60è en 2019, avec comme objectif d'intégrer le top 50 à l'horizon 2021.
Ces réformes, poursuit le chef du gouvernement, ont permis également à réaliser une augmentation soutenue de 55% au niveau des flux d'investissements directs étrangers (IDE) entre 2016 et 2018, pour atteindre un total de 8,32 MMDH, ce qui illustre la confiance dont jouit le Maroc et son économie auprès des investisseurs et fait du Royaume le pays africain le plus attractif pour les investissements étrangers.
Dans ce sens, M. El Otmani a souligné que le gouvernement s'est fixé des objectifs en matière de modernisation du système de soutien dédié aux entreprises et de promotion des investissements et ce, notamment à travers le lancement du chantier stratégique visant la réforme des centres régionaux d'investissement (CRI), la mise en place des stratégies pour améliorer le climat des affaires, la promotion de l'emploi et l'insertion professionnelle, par le biais de l'activation du plan national de promotion de l'emploi "Moumk'In", ainsi que la consolidation du développement industriel via le renforcement du secteur industriel national et la mise en œuvre du plan régional d'accélération industrielle.
Après avoir mis l'accent sur la poursuite des efforts du gouvernement dans la mise en œuvre du plan d'accélération industrielle (PAI) à l'horizon 2020, M. El Otmani a indiqué que cette stratégie a atteint un taux d'avancement de 81%, en particulier sur le volet de l'emploi, citant à cet égard la création de 405.496 postes d'emploi dans le secteur industriel. Il a également mis en avant la contribution du PAI dans l'augmentation du taux annuel des exportations de l'ordre de 10%, dans le soutien du processus de transformation structurelle du tissu industriel et le renforcement de sa compétitivité, faisant ainsi du Royaume une destination de choix pour des industries à forte valeur rajoutée, à l'image de l'automobile et de l'aéronautique.
Dans le secteur automobile, en effet, le Maroc a continué d'attirer des constructeurs mondiaux de renom, ce qui lui a permis de porter sa capacité de production à 700.000 voitures annuellement, tout en augmentant le volume des exportations à 65 MMDH en 2018, dépassant ainsi des secteurs traditionnels pour le Royaume comme les phosphates et faisant du Maroc le premier producteur de voitures en Afrique, avec un taux d'intégration locale évalué à 50,5%, a-t-il fait savoir, ajoutant que l'objectif escompté est d'atteindre une capacité de production d'un million de voiture annuellement à l'horizon 2022.
Le chef du gouvernement a également souligné le lancement du plan d'accélération industrielle au niveau régional, à partir de la région Souss-Massa, le développement des plateformes industrielles intégrées, les exonérations fiscales au profit du secteur et le soutien de la formation professionnelle et de la recherche scientifique appliquée dans ce domaine.
M. El Otmani a également assuré que le programme gouvernemental s'est fixé pour objectifs l'amélioration de la compétitivité de l'Agriculture et de la pêche maritime, à travers le Plan Maroc Vert et le plan Halieutis et le développement des partenariats public-privé, la promotion du tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire et la consolidation des infrastructures logistiques et des transports.
Concernant la mise en œuvre du modèle énergétique marocain, le chef de l'exécutif a noté que le taux de 34% de pénétration des énergies renouvelables dans le mix électrique a fait du Royaume un exemple à suivre sur le plan continental, mettant en exergue les résultats concrets de la stratégie nationale de développement durable, notamment en matière de raccordement aux réseaux d'eau potable, d'assainissement liquide et solide et de recyclage des déchets.


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