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Tunisie: Kaies Saied se fait rappeler à l'ordre après un deuxième échec
Publié dans Hespress le 26 - 12 - 2019

Suite à la visite impromptue du président turc Recep Tayyip Erdogan en Tunisie, une foudre de critiques s'est abattue sur Kais Saied, le président tunisien, novice en politique. Ni les médias, ni les partis politiques n'ont laissé passer cette deuxième bourde commise par le nouveau chef d'Etat.
Après sa première prestation publique ratée de Sidi Bouzid, le président Kais Saied a une nouvelle fois manqué de discernement et a fait preuve de son manque de « maturité » politique mais surtout diplomatique, ont relevé les médias et les politiques du pays du jasmin.
En effet, en accueillant le président turc en Tunisie et en lui permettant d'évoquer le dossier libyen sans réagir, le nouveau chef d'Etat s'est attiré les foudres de plusieurs parties qui lui ont reproché d'engager la position du pays dans une trajectoire non représentative de l'avis du peuple.
Le nouveau ratage de Kais Saied n'est pas passé inaperçu également du côté de la presse qui a critiqué son cercle de conseillers qui, semble-t-il, n'ont pas l'expérience diplomatique nécessaire et recherchée pour aviser le président, ancien universitaire, devenu analyste politique sur les plateaux de télévision.
Le conflit libyen en cause
Du côté des partis politiques, la présidente du Parti Destourien Libre, et de son bloc parlementaire, Abir Moussi, a adressé une lettre au président du Parlement, Rached Ghannouchi, pour demander une audition des ministres des affaires étrangères et de la défense nationale à la suite de la visite du chef d'Etat turc. Et pour cause, rien n'a filtré des entretiens entre les deux présidents et leurs équipes.
Bien que Kais Saied ait démenti que le dossier libyen ait été traité lors des entretiens avec Recep Tayyip Erdogan, la présence du chef de la diplomatie, ainsi que le ministre de la Défense et le chef des renseignements turcs, et le discours d'investiture de Kais Said qui a ouvertement déclaré que la question du conflit en Libye, relevait d'une des priorités de sa présidence, ne laisse pas de doutes sur la teneur des discussions.
Le PDL, a estimé en outre, que cette visite dans laquelle le président turc a exposé sa vision des événements en Libye et justifié l'intervention de la Turquie, est contraire au principe de non ingérence de la Tunisie dans les affaires internes des pays « amis ».
Le Mouvement du Peuple (Echaab) qui adopté une position favorable au maréchal Haftar et hostile à Fayez Al Sarraj, qui représente le gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par le communauté internationale, a affirmé de son côté que l'intervention de la Turquie en Libye constituait une menace pour la sécurité de la Tunisie. De plus, il juge qu'Ankara chercherait à s'étendre dans la région en soutenant des groupes terroristes et en créant des tensions avec les pays voisins, notamment arabes et du bassin méditerranéen.
Le parti qui devait faire partie du gouvernement chapeauté par Habib Jemli avant de jeter l'éponge a déclaré que la seule attitude possible à adopter serait d'empêcher toute ingérence internationale dans le conflit Libyen, affirmant que le sort de ce pays est étroitement lié à celui de la Tunisie aux niveaux sécuritaire et économique.
De la transparence dans la diplomatie exigée
Par ailleurs, ces formations politiques demandent à Kais Saied d'adopter la plus grande transparence dans ses actions qui engagent la diplomatie tunisienne, et n'en entreprendre aucune au nom du peuple tunisien qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour la nation et ses intérêts. Kais Saied qui en a eu pour son grade, a en outre été appelé à ne pas prendre une voie controversée par la communauté internationale, les pays frères et les amis de la Tunisie afin d'éviter d'isoler le pays de la scène internationale.
Pour rappel, le président turc est arrivé la veille en Tunisie où il a donné une conférence de presse en compagnie de son homologue nouvellement élu Kais Saied et, où il a revendiqué son accord avec la Libye portant sur les zones maritimes et les frontières communes, affirmant que la Grèce n'avait aucun droit de s'ingérer dans cet accord bilatéral. Erdogan a par ailleurs critiqué tous les pas qui se sont montrés hostiles à une intervention militaire turque en Libye qui répond à un appel du gouvernement libyen.


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