Trois infrastructures pétrolières et gazières dans la province centrale de Homs en Syrie, ont été visées par une attaque qualifiée par le ministère syrien du Pétrole et des richesses minérales de « terroriste ». Sur sa page Facebook, le ministère a ainsi fait état d' »une attaque terroriste systématique et simultanée sur trois installations pétrolières », dont la raffinerie de Homs située dans la ville éponyme, une usine de production de gaz dans le sud de la province et une station de distribution dans la badiya (désert), dans l'est. L'attaque, perpétrée à l'aube, a « causé des dégâts dans certaines unités de production », a ajouté le ministère, indiquant que des équipes de pompiers sont intervenues pour éteindre les incendies tandis que des travaux de réparation ont débuté dans les installations endommagées. Au moment où le ministère n'a précisé ni l'origine ou les circonstances de cette attaque, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), généralement bien informé, a parlé lui d'une attaque menée par des drones, notant que le groupe Etat islamique (EI) pourrait en être à l'origine. Quelques heures auparavant, des combattants de l'EI avaient, en effet, mené un assaut contre une position des forces du régime syrien dans une station de distribution de gaz dans l'est de Homs, dans lequel 13 membres de ces forces ainsi que quatre civils travaillant sur le site ont été tués, selon l'OSDH.