Le ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Economie Verte et Numérique a signé, lundi à Casablanca, des conventions avec trois organismes d'inspection pour la délégation du contrôle de la conformité des produits industriels importés. Ainsi, les importateurs de produits industriels soumis au contrôle à l'origine seront tenus de fournir des certificats de conformité délivrés par ces organismes pour les produits déclarés à l'importation et soumis au contrôle réglementaire, dès le 1er février 2020, date de lancement du nouveau système. L'externalisation des opérations du contrôle à l'import qui s'opérera sous la supervision étroite du ministère, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n° 24.09 relative à la sécurité des produits et des services et conformément à l'arrêté n° 3873-13 relatif à l'agrément des organismes d'évaluation de la conformité. A cette occasion, le ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Economie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, a souligné que « cette démarche a pour objectif d'assurer une meilleure protection du consommateur, une plus grande fluidité dans les opérations d'importation des produits industriels et une concurrence loyale entre les opérateurs ». « Elle permet, en outre, au ministère de mieux se consacrer à la supervision et surveillance du marché et contribue à l'amélioration de la qualité du service public et de l'attractivité du Maroc en matière d'investissements étrangers », a-t-il ajouté. Toutes les procédures à l'importation continueront à être opérées à partir de la plateforme PORTNET. Toutefois, les importateurs de produits contrôlés à l'origine devront obligatoirement préciser, lors du dépôt de leur dossier d'importation au niveau de la plateforme Portnet, l'organisme qui leur aura délivré le certificat de conformité. Pendant une période de transition qui s'étalera jusqu'au 20 avril 2020, les importateurs pourront continuer à soumettre leurs importations au contrôle au Maroc pour les produits de leur choix. Les sociétés d'inspection, qui ont été retenues sur la base d'un appel à manifestation d'intérêt, lancé en avril 2018, et d'un cahier de charges fixant leurs obligations, seront habilitées à intervenir selon un schéma mixte permettant la poursuite du développement de l'infrastructure de contrôle marocaine.