Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi 17 décembre 2019 Le Matin La Chambre des représentants et l'Assemblée nationale du Gabon ont signé, lundi à Rabat, un mémorandum d'entente visant à développer les relations politiques, économiques, culturelles et scientifiques entre les deux pays. A travers ce mémorandum signé par le président de la Chambre des représentants, M. Habib El Malki et le président de l'Assemblée nationale du Gabon, M. Faustin Boukoubi, les deux institutions s'engagent à consolider les relations dans divers domaines et à organiser des visites et des rencontres bilatérales pour les délégations parlementaires afin de faciliter l'interaction entre les deux institutions dans divers domaines déterminés d'un commun accord. L'ambition est de consolider les relations entre le groupe d'amitié « Gabon – Maroc » à l'Assemblée nationale du Gabon et le groupe d'amitié « Maroc – Gabon » à la Chambre des représentants marocaine, à travers l'intensification des contacts et l'échange de plusieurs visites. Les travaux de la première réunion de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) ont débuté lundi à l'Académie du Royaume du Maroc, sous la présidence de Chakib Benmoussa. « Conformément aux Hautes orientations royales contenues dans le Discours du Trône de 2019, les missions attribuées à la CSMD sont axées sur deux principaux objectifs », a souligné son président, Benmoussa qui s'exprimait à l'ouverture de la première réunion solennelle de cette commission. Il s'agit de faire un diagnostic « précis et objectif » de la situation actuelle, en vue d'observer les dysfonctionnements à corriger pour déterminer les points de force, de manière à renforcer les acquis et de tracer les contours du nouveau modèle de développement qui « devrait permettre au Maroc d'accéder aux rangs des pays avancés », a-t-il expliqué. L'Economiste Pénurie de compétences et concurrence autour des mêmes profils. Ce sont là les plus grandes menaces aux yeux des entreprises pour les 5 prochaines années. Encore plus que l'économie informelle, les difficultés de trésorerie et l'incertitude de la conjoncture économique, selon la dernière enquête du cabinet IBB Management. 86% des entreprises craignent même des reports ou annulations de projets en raison de la difficulté à recruter. La plus grande bataille qu'elles auront à mener à l'avenir est donc celle de leur capital humain. Les secteurs des IT et du BTP/Immobilier sont les plus touchés. Consommer sain est le credo qui force désormais les habitudes alimentaires. Le Maroc a développé un secteur de production biologique fort diversifié mais ce n'est pas encore la vitesse de croisière. Seul bémol, les prix jugés trop onéreux par rapport au pouvoir d'achat des Marocains. Pour les professionnels, ces prix se justifient amplement. D'abord le mode de production bio se traduit par des rendements réduits par rapport à l'agriculture conventionnelle. Ensuite, le coût de la certification et le délai de reconversion des terres se traduisent à la fois par des charges supplémentaires et un manque à gagner. Aujourd'hui Le Maroc L'année 2019 est sur le point de s'achever, l'occasion de dresser le bilan chiffré des postes et des concours de la fonction publique qui ont été publiés sur le site emploi-public.ma. Le site a mis en ligne 41.245 postes de janvier au 15 décembre 2019. Parmi les postes publiés, il y a lieu de relever 16.089 destinés aux services de l'Etat, 25.029 aux établissements et entreprises publiques et 127 aux collectivités territoriales. Le nombre de concours de recrutement diffusés via le portail atteint 2.864 durant l'année 2019 dont 251 concours aux services de l'Etat, 2.556 concours aux établissements et entreprises publiques et 57 concours aux collectivités territoriales. Sanofi Maroc et la société marocaine d'endocrinologie diabétologie nutrition (SMEDIAN) ont organisé à Skhirat la cérémonie de remise des prix de la seconde édition du Prix Sanofi de recherche en diabète. Cet événement scientifique qui s'inscrit dans le cadre de la journée mondiale du diabète a pour objectif de développer et promouvoir au Maroc la recherche biomédicale en général et dans le diabète en particulier. Le premier prix a été décerné au Dr Soukaina Laidi (service d'endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques-CHU IBN ROCHD Casablanca). Quant au second prix, il a été remis au Dr Siham Rouf (service d'endocrinologie diabétologie-CHU Mohammed VI, Oujda). Al Bayane Maroc Telecom lance le programme « Startup Challenge » dédié aux startups porteuses d'innovations technologiques. Un programme ambitieux qui vise l'accompagnement des jeunes entrepreneurs dans le secteur des télécommunications et porteur de projets innovants et à forte valeur ajoutée. En effet, ce programme vise l'émergence de talents aptes à relever les défis de la digitalisation dans différents domaines stratégiques notamment la santé, l'éducation, l'agriculture et la ville intelligente, etc. Les startups à très fort potentiel de développement bénéficieront de l'expertise, du financement et du réseau des partenaires nationaux et internationaux du Groupe afin de mener à bien leur projet d'innovation et de renforcer l'ancrage du Maroc et de l'Afrique dans l'ère du digital. Le président délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et premier président de la Cour de cassation, Mustapha Fares, a indiqué que les médias et la justice sont deux pouvoirs et deux piliers essentiels dans l'instauration d'un Etat de droit. S'exprimant à l'occasion d'une conférence sur « les médias et la justice: dispositions constitutionnelles et attentes sociétales », organisée à l'initiative de la Maison de la Presse de Tanger, Fares a estimé que les médias et la justice qui sont deux pouvoirs considérés comme des piliers essentiels dans l'instauration d'un Etat de droit, sont tenus de jeter les bases d'une relation de complémentarité fondée sur les garanties constitutionnelles, juridiques et déontologiques afin d'améliorer la transparence et consacrer la confiance. L'Opinion Le centre d'animation culturelle de la direction régionale des affaires islamiques de Casablanca a accueilli, à l'initiative de l'association « Reins », une rencontre sur la promotion du don d'organes après le décès. Alors que le cadre légal existe, le don d'organes dans notre pays reste une pratique rare en dépit des efforts de sensibilisation. « Après avoir mené toutes sortes d'actions de sensibilisation, nous avons organisé cette journée pour échanger avec nos concitoyens et savoir ce qui empêche de devenir des donateurs d'organe », explique le Pr Amal Bourquia, présidente de l'association, en marge de cette journée organisée avec l'appui du Tribunal civil de première instance, le Conseil local des Oulémas et le collectif médical et humanitaire de la région Casablanca-Settat. Dans le cadre des efforts préventifs déployés pour détecter les éléments extrémistes porteurs de projets terroriste, et ainsi les neutraliser avant qu'ils ne commettent leur forfait, le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a arrêté samedi, un présumé jihadiste partisan dudit groupe Etat islamique (EI). Pour cause : planification d'un « attentat-suicide » générant d'importants dégâts. Selon les investigations sécuritaires, le mis en cause, âgé de 41 ans, tentait d'acquérir une expertise dans l'utilisation des armes et serait impliqué dans la propagande de l'idéologie de « Daech ». Le suspect était en possession d'appareils électroniques et de guides d'usage de produit entrant dans la fabrication d'explosifs. Libération Le Secrétariat-greffe a démontré, grâce aux efforts déployés par ses fonctionnaires, qu'il est un acteur incontournable du système de la justice et l'un des principaux préludes pour gagner le pari de la réforme qui est intimement liée aux missions dévolues à cette profession, a affirmé le ministre de la Justice, M. Mohamed Benabdelkader. Intervenant à l'ouverture du Forum national des professions spécifiques de l'Administration judiciaire, initié sous le thème « L'Ordre du Secrétariat-greffe : entre problèmes d'identité et question de diversité », M. Benabdelkader a souligné qu' au sein du ministère de la Justice « on est convaincu que la réforme que nous nous employons à mettre en œuvre ne pourra aboutir sans l'adhésion sérieuse et responsable des fonctionnaires du Secrétariat-greffe dans le cadre des grands chantiers lancés par le ministère ». La cérémonie de lancement officiel du projet d'élaboration de la carte de fertilité des sols s'est déroulée récemment dans la capitale ghanéenne sous la présence effective du ministre de l'Alimentation et de l'Agriculture du Ghana, Dr. Owusu Afriyie Akoto, de l'ambassadeur du Maroc au Ghana, Mme Imane Ouaadil, de hauts responsables ghanéens, de représentants du secteur privé national, de l'industrie des engrais et des fédérations d'agriculteurs ghanéens. Lancé par le ministère ghanéen de l'Alimentation et de l'Agriculture (MoFA), et avec l'appuie de la Fondation OCP, le projet s'articule autour de trois axes principaux, le renforcement des capacités des cadres du MoFA, l'équipement des laboratoires et l'élaboration de la carte de fertilité du sol. Al Massae Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a indiqué que l'endettement des ménages auprès des banques a marqué une hausse passant de 17,5 milliards de DH en 2017 à 23,7 milliards de DH en 2018. Le flux net des dépôts a connu ainsi une baisse remarquable, passant de 50,6 milliards de DH en 2017 à de 33,9 milliards de DH en 2018. Pour couvrir leurs besoins de financement, les sociétés non financières (SNF) ont toujours eu recours aux crédits bancaires. Ainsi, le flux net des crédits accordés aux SNF a atteint 11,4 milliards de DH en 2018 contre 38,6 milliards de DH en 2017, représentant ainsi 13,2% et 45,1% de leurs engagements, successivement pour 2018 et 2017. Par ailleurs, la dette intérieure des administrations publiques a marqué une forte augmentation affichant un flux net de l'ordre de 35,5 milliards de DH en termes des émissions nettes de bons de trésor en 2018, contre 24,4 milliards de DH en 2017. Le président délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et premier président de la Cour de cassation, Mustapha Fares, a appelé, vendredi à Marrakech, toutes les composantes de la famille de la justice, notamment son épine dorsale, à savoir les magistrats et les cadres et fonctionnaires du Secrétariat-greffe, à faire preuve d'esprit d'équipe et travailler en harmonie pour satisfaire les exigences du justiciable. Dans une allocution lue en son nom par le chef de la division de la communication institutionnelle au CSPJ, Mohamed Khadraoui, à l'ouverture du Forum national des professions spécifiques de l'Administration judiciaire, M. Fares a expliqué que « le justiciable d'aujourd'hui réclame l'efficacité, la gouvernance, la transparence et la moralisation. Des exigences qui obligent toutes les composantes de la famille de la justice, en particulier son épine dorsale, les magistrats et les cadres et fonctionnaires du Secrétariat-greffe, à faire preuve d'esprit d'équipe et à travailler en harmonie selon un plan d'action efficace ». Al Ahdat Al Maghribia La ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, Nezha Bouchareb a plaidé pour que davantage d'intérêt soit accordé aux monuments historiques de la province d'Assa-Zag. Dans une déclaration à la presse en marge de sa participation en fin de semaine au 6ème forum international des oasis organisé sous le thème: « L'économie sociale et solidaire, levier du développement territorial des oasis du Sahara marocain », Mme Bouchareb a indiqué que sa visite dans cette province s'inscrit dans le cadre des contacts avec les populations pour s'enquérir des projets pouvant être réalisés par son département et pour souligner la nécessité d'accorder davantage d'intérêt aux monuments historiques de la province, en particulier le palais d'Assa. Elle a assuré de la « totale mobilisation » de son département pour la mise en oeuvre du programme intégré de développement des provinces du Sud qui vise particulièrement la réduction des disparités territoriales en vue d'améliorer les conditions de vie des populations. Dans une note d'information relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels 2018, le HCP a relevé que l'économie nationale a enregistré un produit intérieur brut (PIB) en valeur de 1106,8 milliards de DH en 2018, en augmentation de 4,1 % par rapport à 2017. Le secteur des sociétés (financières et non financières), premier producteur de la richesse nationale, a affiché une légère amélioration de sa contribution au PIB, de 43,5% en 2017 à 43,6% en 2018. La contribution des ménages et ISBLSM s'est située à 29,5% du PIB au lieu de 29,7 une année auparavant. En revanche, celle des administrations publiques, s'est établie à 15,1% du PIB, en léger recul de 0,3 point par rapport à 2017. Al Alam Pour les Marocains, le livre n'est pas une priorité! C'est ce que révèle un rapport du CESE, qui souligne que cette situation a conduit un grand nombre de librairies à mettre la clé sous la porte. Le Maroc compte actuellement 609 bibliothèques publiques, indique le CESE faisant état d'une situation alarmante du côté des éditeurs dont le taux d'édition reste très modeste. Si les Marocains ne lisent que très peu, c'est parce que le milieu socio-économique n'encourage généralement pas cette habitude, poursuit la même source, notant que seulement 38% des élèves marocains disposent de livres ou de supports de lectures dans leur domiciles. Selon le CESE, cet état de fait s'explique par la situation socio-économique des familles et l'absence des conditions optimales pour la lecture dans les transports en commun et les espaces publics. A l'occasion de la campagne internationale de mobilisation pour l'élimination de la violence à l'encontre des femmes, le Haut commissariat au plan (HCP) a indiqué qu'en 2019, avec un taux de prévalence de 46% dans l'espace conjugal (5,3 millions de femmes), les femmes, âgées de 15 à 74 ans, victimes de violence perpétrée par un mari ou un ex-mari, un fiancé ou un partenaire intime, sont principalement des femmes mariées avec une prévalence de 52%, de jeunes femmes de 15 à 24 ans (59%), des femmes ayant un niveau d'enseignement moyen (54%) et des femmes en situation de chômage (56%). Al Ittihad Al Ichtiraki Seule une approche globale basée sur la paix, la sécurité et le développement est à même de permettre de relever les défis auxquels fait face le continent africain, a-t-on souligné, lors du quatrième Forum parlementaire France-Maroc. Cette question a été au centre des débats du segment Sénat de ce forum, consacré au partenariat franco-marocain pour la sécurité et le développement en Afrique, et dédié aux enjeux en matière de paix, de sécurité et de développement dans ses dimensions politique, économique, territoriale et humaine. S'exprimant lors d'une conférence de presse, le président de la Chambre des Représentants, Habib El Malki, a appelé à inventer de nouvelles formes de solidarité pour faire face aux défis de sécurité et de stabilité dans le continent africain. Les débats de ce forum ont permis de constater qu'une approche globale de développement peut aider à jeter les bases d'une véritable stratégie tournée vers la consolidation de la sécurité et la stabilité en Afrique, a dit El Malki, affirmant que cette approche doit intégrer les dimensions multiples notamment les changements climatiques et le défi des flux migratoires. L'institution du Médiateur du Royaume et la Commission nationale de contrôle de protection des données à caractère personnel (CNDP) ont signé lundi un accord visant à renforcer la coopération et l'échange d'expertises entre les deux institutions. Signé par le médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou et le président de la CNDP, Omar Seghrouchni, cet accord représente un cadre de référence pour le renforcement de la coopération et du partenariat entre les deux instituions, ainsi que pour se conformer aux dispositions de la loi n°09-08 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel. Dans ce sens, Benalilou a indiqué que la signature de cet accord illustre l'adhésion du Médiateur du Royaume dans la protection des données à caractère personnel, d'autant que l'institution traite ces données à travers les applications dédiées. Bayane Al Yaoum Le concours unifié pour les personnes en situation de handicap constitue l'un des moyens permettant la consécration du principe d'équité au profit de cette catégorie, par le biais de la fonction publique, a souligné, dimanche à Rabat, le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani. Lors d'une visite au centre de l'Ecole nationale supérieure de l'Administration qui abrite, aux côtés de trois autres centres, le concours unifié pour les personnes en situation de handicap, El Otmani a indiqué que ce concours, organisé pour la deuxième année consécutive, constitue une occasion pour assurer une équité en faveur de ces personnes, tous handicaps confondus, en leur permettant l'accès à la fonction publique. Le chef du gouvernement a, à cet égard, affirmé que 200 postes budgétaires ont été dédiés à ce concours, qui se déroule dans des conditions positives avec une importante participation des personnes concernées et qui seront réparties, après leur recrutement, sur divers secteurs, assurant que l'exécutif veillera à organiser de manière régulière le concours unifié pour les personnes en situation de handicap. La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a mis en exergue l'expérience marocaine en matière de régulation de la communication audiovisuelle, à l'occasion de la 39ème session de l'Union de radiodiffusion des Etats Arabes (ASBU) qui s'est déroulée à Khartoum. Intervenant à l'occasion de cette rencontre, organisée du 10 au 13 décembre dans la capitale soudanaise, le directeur général de la HACA, Benaïssa Asloun, a rappelé les principales évolutions qu'a connues l'instance de régulation nationale depuis sa création en 2002, dont notamment sa promotion au rang d'institution constitutionnelle de bonne gouvernance en 2011 et l'élargissement de son mandat en 2016 en faveur d'une plus grande garantie de respect par les contenus médiatiques de la diversité linguistique et culturelle, du pluralisme d'opinion et des principes des droits, précise un communiqué de la Haute autorité. Rissalat Al Oumma Le service préfectoral de la police judiciaire d'Errachidia a arrêté, sur la base d'informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), deux individus soupçonnés de liens avec un réseau criminel actif dans le trafic international de drogue. Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), les deux suspects, âgés de 40 et 42 ans, ont été interpellés à l'entrée d'Arfoud à bord d'une voiture 4×4, en possession d'une somme d'argent de près de 691.800 soupçonnée Dh soupçonnée provenir du trafic international de drogue et de psychotropes. Les opérations de fouille et de ratissage effectuées dans le cadre de cette affaire au niveau de la commune rurale « Al Mssisi », à environ 90 km de la ville de Tinghir, ont permis la saisie de 2,93 tonnes de chira conservés dans 73 paquets de grande taille cachés sous des tas de pierres dans un terrain vague. La Commission de justice, de législation et des droits de l'Homme examine ce mardi le projet de loi relatif à l'exercice de la médecine légale et qui vise l'élaboration d'un cadre juridique global pour cette spécialité. Ce projet de loi ambitionne d'encourager l'accès à la spécialité de la médecine légale dans les universités marocaines, eu égard au manque d'effectif dans ce domaine. Il s'agit de promouvoir la médecine légale auprès des étudiants universitaires, d'adopter des mesures incitatives en faveur des médecins internes pour s'y adonner et leur offrir de meilleures conditions de formation et de meilleurs plans de carrière. Ce projet de loi établit également une définition du médecin légiste, ses attributions, droits et obligations, ainsi que les modalités d'exercice des médecins légistes mandatés et les parties habilitées à les mandater.