Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce samedi : Le Matin : Son Altesse Royale la Princesse Lalla Khadija a présidé, vendredi, la cérémonie d'inauguration du vivarium du Jardin zoologique national de Rabat. Erigé sur 1.700 m2, le vivarium abrite plus de 150 espèces animales représentant 46 espèces de reptiles, dont des serpents, des crocodiles et des tortues, et leurs biotopes qui s'étalent du Maroc à Madagascar. Après avoir coupé le ruban inaugural, SAR la Princesse Lalla Khadija a visité les différents espaces du vivarium regroupant quelques espèces de reptiles vivants de différentes régions d'Afrique.Il s'agit de la Zone Maroc, de la Zone sud saharienne, de la zone afro-alpine, de la zone équatoriale, de la zone subtropicale et de la zone malgache. Cet espace a pour rôle principal de présenter la grande diversité biologique du continent africain et ses spécificités et d'éveiller la conscience écologique des citoyens. La Gambie a annoncé sa décision d'ouvrir prochainement un consulat à Dakhla. « Nous avons discuté de l'ouverture prochaine d'un consulat de la République de Gambie à Dakhla », a déclaré le ministre des Affaires étrangères de ce pays ouest-africain, M. Mamadou Tangara, lors d'un point de presse à l'issue d'une réunion avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita. L'ouverture de ce consulat « se fera dans les plus brefs délais possibles », a souligné Tangara, ajoutant que « nous travaillerons ensemble pour traduire les visions de nos deux chefs d'Etat en réalité ». Le ministre a tenu à réitérer la position de la Gambie, qui « n'a jamais souffert d'ambiguïté sur la question de la marocanité du Sahara et de l'intégrité territoriale du Maroc ». Al Bayane : Le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, s'est entretenu avec le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, qui effectue une visite au Maroc dans le cadre de la commémoration du 50ème anniversaire de la création de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). A cette occasion, le ministre turc des Affaires étrangères a réitéré la position constante de son pays au sujet de l'intégrité territoriale du Royaume ainsi que son attachement à la stabilité du Maroc qui joue un rôle prépondérant dans le monde islamique, sur le continent africain et dans le pourtour méditerranéen, faisant part de l'aspiration de la Turquie à raffermir la coopération avec le Royaume et de l'orienter vers l'Afrique. La présidente de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), Mme Latifa Akharbach, a plaidé pour un traitement médiatique expert et responsable de la question de la migration. « Il est impératif de travailler ensemble pour que la représentation médiatique des migrants ne soit pas instrumentalisée, car cela peut représenter un danger pour la cohésion sociale », a souligné la responsable lors d'un atelier international, organisé par l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM) sur le thème « Une charte éthique pour la couverture médiatique des migrations ». Dans ce sens, Mme Akharbach a mis l'accent sur l'influence que les médias peuvent avoir en matière de polarisation des sociétés sur certaines questions clivantes, comme la migration, « car les médias contribuent largement à construire notre imaginaire collectif et notre représentation de l'Autre et du monde ». L'Opinion : Oneworld et ses treize compagnies membres ont voté à l'unanimité, mardi dernier, la date du 31 mars 2020 pour l'intégration de Royal Air Maroc à cette Alliance aérienne de premier plan. Avec ce vote, les membres de Oneworld ont largement approuvé le bilan des chantiers engagés par la compagnie nationale depuis décembre 2018, date à laquelle elle avait été invitée à intégrer cette Alliance. La RAM sera ainsi la première compagnie africaine à devenir membre à part entière de Oneworld. Avec son réseau de plus de 100 destinations dans 49 pays, Royal Air Maroc permettra à Oneworld d'ajouter 34 nouvelles destinations et 21 pays à sa carte. Le Secrétaire perpétuel de l'Académie du Royaume du Maroc, M. Abdeljalil Lahjomri, a reçu à Paris, le Grand Prix de la francophonie de l'Académie française. Ce prix est la plus haute distinction des 64 prix et médailles qui composent le palmarès 2019 de l'Académie française dévoilé le 20 juin dernier. Il a été remis à M. Lahjomri lors d'une séance publique solennelle, sous la coupole de l'Institut de France, présidée par Mme Hélène Carrère d'Encausse, Secrétaire perpétuelle de l'Académie française, aux côtés d'Alain Finkielkraut et Florence Delay, membres de l'Académie française. A travers ce Grand prix de la Francophonie, l'Académie française rend hommage à M. Lahjomri qui n'a eu de cesse de contribuer au rayonnement de la langue française, a indiqué Mme Florence Delay, en présentant les noms des 64 récipiendaires du palmarès 2019 de l'Académie Française. Libération : La Banque mondiale (BM) a approuvé un prêt de 275 millions de dollars en faveur du Maroc destiné à l'appui des politiques de développement pour la gestion des risques de catastrophe et assorti d'une option de tirage différé en cas de catastrophe (ou Cat DDO). « Ce nouveau financement avec option de tirage différé a pour objectif d'aider le Maroc à se doter d'un cadre complet pour la gestion du risque de catastrophe, en s'inscrivant dans la continuité d'un précédent projet financé par la Banque mondiale — le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience », souligne M. Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, cité par le communiqué. La reconnaissance de la responsabilité de l'Etat en cas d'erreur judiciaire représente l'une des grandes nouveautés de la Constitution de 2011, a affirmé le ministre de la Justice, M. Mohamed Benabdelkader. « L'article 122 de la Constitution qui reconnaît la responsabilité de l'Etat en cas d'erreur judiciaire représente une grande avancée dans le domaine de la consécration de la justice pénale au Maroc », a-t-il ajouté dans une allocution lue en son nom par le directeur des Affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, M. Hicham Mellati. La justice, qui reconnaît ses erreurs et les rectifie, jouit d'une grande crédibilité et contribue à redonner confiance aux citoyens en leur système judiciaire, a-t-il ajouté lors de la cérémonie d'ouverture d'une conférence scientifique sous le thème « l'erreur judiciaire dans le domaine de la détention préventive ». Akhbar Al Yaoum : On connaît désormais les membres de la Commission spéciale sur le Modèle de Développement, après leur désignation par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Selon un communiqué du cabinet royal, il s'agit de 35 membres, dont des noms connus comme Driss Jettou, Ahmed Reda Chami, Mohamed Tozy ou encore Karim Tazi. D'autres noms sont, en revanche, méconnus du grand public. Il s'agit, entre autres, d'académiciens spécialisés dans des domaines comme le numérique ou l'intelligence artificielle, issus en grande partie de la diaspora marocaine. La liste des membres de la Commission contient notamment 10 femmes, 8 Marocains résidant à l'étranger et 6 représentants de la société civile. Le Conseil du gouvernement a examiné un projet de décret portant création de taxes parafiscales au profit de l'Agence nationale de la sécurité routière. Ce projet prévoit que l'Agence remplace le Comité national pour la prévention des accidents de la circulation dans la perception de toutes les taxes parafiscales crées au profit de ce dernier, avec la suppression d'autres inscrites sur la liste des taxes. Trois taxes qui avaient été décidées en 1995 ont été annulées en raison de difficultés dans le processus de recouvrement et en raison de la fin du système de permis de transport de marchandises après la libération du secteur. Al Massae : Le ministère de la Santé a mis en garde les pharmaciens et les responsables des établissements de pharmacie contre les effets indésirables de quelques médicaments sur certaines catégories d'âge. Une note du ministère indique que cette mise en garde fait suite aux directives de la Commission nationale chargée du contrôle des médicaments. Il s'agit des médicaments contenant le Nifuroxazide, qui peut causer des effets indésirables chez les enfants de moins de 10 ans. Le service préfectoral de la police judiciaire de Fès a arrêté, sur la base d'informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), trois individus âgés entre 21 et 37 ans, dont une fille et un récidiviste, pour leur implication présumée dans la possession et le trafic de drogue et de psychotropes. Le premier suspect a été appréhendé à bord d'une voiture légère en flagrant délit de possession de 130 grammes de cocaïne, avant d'interpeller le principal mis en cause à qui la cargaison était destinée, ainsi qu'une femme qui l'accompagnait, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. L'opération de fouille a permis de saisir sur ce prévenu 42 grammes de cocaïne, en plus de 400 comprimés de type « Ecstasy », 50 grammes de chira et une somme d'argent en monnaie nationale et en devise. Al Ahdath Al Maghribia : L'art Gnaoua a été inscrit, à Bogotá, par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Organisation des Nations-Unies pour l'Education, la science et la culture (Unesco) à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. La candidature de l'art Gnaoua a été approuvée lors de la 14ème session annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco qui tient ses travaux du 09 au 14 décembre dans la capitale colombienne en présence de plus de 124 pays, dont le Maroc. Suite à la validation de la candidature marocaine, l'art Gnaoua vient s'ajouter à sept autres éléments du patrimoine national déjà inscrits sur cette liste, en l'occurrence « L'espace culturel de la place Jemaa el-Fna », « Le Moussem de Tan-Tan », « La diète méditerranéenne », « La fauconnerie », « Le festival des cerises de Sefrou », « Les pratiques et savoir-faire liés à l'arganier » et « La Taskiwin », danse martiale du Haut-Atlas occidental classée comme « nécessitant une sauvegarde urgente ». Le programme du premier Colloque national de la Régionalisation avancée a été dévoilé. Cet événement inédit, qui se tiendra du 20 au 21 courant à Agadir, connaîtra la présence d'environ 1.400 participants, notamment des élus, des représentants de divers secteurs ministériels, des institutions constitutionnelles et publiques, des universitaires, des experts nationaux et internationaux et des acteurs de la société civile, en particulier des représentants des comités consultatifs créés auprès des Conseils régionaux. Al Alam : Sa Majesté le Roi Mohammed VI a appelé à l'adoption d'une feuille de route nouvelle pour mettre à profit les ressources humaines et les richesses naturelles des pays musulmans afin de favoriser une amélioration significative de la qualité de vie dans les pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). « Ce défi implique une redéfinition des modèles de développement en vigueur, selon un schéma qui intègre les postulats spécifiques de l'ordre économique mondial, qui tire parti des expériences réussies, axées principalement sur le développement et la mise à niveau de l'élément humain », a affirmé le Souverain dans un message adressé aux participants à la cérémonie commémorative du cinquantenaire de la création de l'OCI organisée à Rabat. Le but ultime, a expliqué le Souverain, est d'atteindre l'essor souhaité et de poser les jalons d'un renouveau civilisationnel à vocation économique, sociale et environnementale. L'inscription de l'art Gnaoua sur la liste du patrimoine mondial, par l'UNESCO, constituera une pierre angulaire du projet national pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et contribuera à son rayonnement aux niveaux national et international. Dans un communiqué, le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a indiqué que cette nouvelle consécration de la culture marocaine vient un jour après l'inscription des connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier sur la liste du patrimoine culturel immatériel, dans le cadre d'un dossier commun avec plusieurs pays arabes. Bayane Al Yaoum : Le président palestinien Mahmoud Abbas a mis en avant les positions constantes du Maroc en soutien à la cause palestinienne, annoncées par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire de la création de l'Organisation de la Coopération islamique à Rabat. Le président palestinien a salué les positions fraternelles et courageuses de SM le Roi Mohammed VI, qui a appelé à unifier les efforts de la communauté internationale afin de mettre un terme à l'occupation des territoires palestiniens par Israël, dans le cadre de la solution à deux Etats, selon les frontières de 1967 et conformément aux résolutions pertinentes de la légalité internationale, rapporte vendredi l'agence palestinienne de presse +Wafa+. Les positions exprimées par SM le Roi Mohammed VI, poursuit le chef de l'Etat palestinien, vont dans le sens des attitudes constantes du Royaume du Maroc soutenant le peuple et la cause palestiniens. L'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif a réalisé en 20 ans des projets structurants d'une valeur de 60 millions de dollars, a indiqué jeudi à Rabat le directeur chargé de la gestion de l'agence, Mohamed Salem Cherkaoui. S'exprimant lors d'un colloque organisé par l'agence à l'occasion de la commémoration du cinquantenaire de la création de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) sur « les aspects de l'action sociale à Al-Qods à travers l'expérience de l'Agence Bayt Mal Al-Qods Asharif », M. Charkaoui a affirmé que ces projets ont été initiés dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'habitat, mais aussi en matière de promotion de la femme, les jeunes et l'enfance. S'y ajoutent, selon lui, les programmes d'assistance sociale qui couvrent les différents quartiers de la ville sainte, au bénéfice de toutes les catégories sociales, qu'il s'agisse de populations de confession chrétienne ou islamique. Le Royaume contribue à hauteur de plus de 85% au budget de l'agence, a-t-il précisé, relevant que l'institution peut constituer « l'outil idéal » pour coordonner l'action arabo-islamique commune au service de la défense de la cause palestinienne et l'amélioration des conditions des habitants d'Al-Qods. Al Ittihad Al Ichtiraki : La Jamaïque a réitéré sa décision de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd » tout en exprimant son soutien aux efforts des Nations-unies visant à trouver une solution durable au conflit du Sahara. Dans une déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens à Rabat avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, la ministre des Affaires étrangères et du commerce extérieur de la Jamaïque, Mme Kamina Johnson Smith a indiqué que son pays « soutient les efforts des Nations-unies visant à trouver une solution durable au conflit du Sahara », ajoutant que la Jamaïque maintient sa position prise en 2016 et réitère sa décision de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». La Jamaïque prend note de la résolution 2494 du Conseil de sécurité de l'ONU qui s'est félicitée des efforts sérieux et crédibles déployés par le Royaume du Maroc pour parvenir à une solution à ce différend, a dit Mme Johnson Smith. La situation des charges et ressources du Trésor a dégagé, à fin novembre 2019, un déficit budgétaire de 42 milliards de dirhams (MMDH) contre 40,2 MMDH durant la même période un an auparavant, selon la Trésorerie générale du Royaume (TGR). Ce déficit tient compte d'un solde positif de 5,6 MMDH dégagé par les Comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA), précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de novembre. De leur côté, les recettes ordinaires brutes se sont établies à 219,2 MMDH à fin novembre 2019 contre 206,1 MMDH un an auparavant, en hausse de 6,4%, sans tenir compte du versement en 2018 de 24 MMDH effectué à partir du « Compte spécial des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe » au profit du budget général, relève la TGR. Rissalat Al Oumma : Le Conseil de gouvernement a adopté deux projets de décret relatifs à l'application de la loi n° 98.15 relative au régime de l'assurance maladie obligatoire de base (AMO) et de la loi n° 99.15 instituant un régime de pensions destiné aux professionnels, travailleurs indépendants et non-salariés exerçant des activités libérales, pour la catégorie des sages-femmes et celle des professionnels de la rééducation. Le premier texte concerne le décret n° 2.19.1023 complétant le décret n° 2.19.719 du 3 octobre 2019 (4 Safar 1441) relatif aux sages-femmes et aux professionnels de la rééducation alors que le second concerne le décret N°2.19.1024 complétant le décret N°2.19.769 du 3 octobre 2019 relatif aux Adouls, a indiqué M. El Hassan Abyaba, porte-parole du gouvernement, dans un communiqué lu lors d'un point de presse tenu à l'issue du Conseil. Ces deux projets de décret, a-t-il ajouté, visent à fixer les délais impartis pour déposer les formulaires d'enregistrement des professionnels concernés auprès de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) accompagnés des pièces à fournir fixées par un arrêt l'autorité gouvernementale chargée de l'emploi, sur proposition du Directeur Général de la CNSS. La protection des femmes contre toute forme de violence figure à la tête des priorités de la politique pénale du Royaume, a affirmé le Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, Président du Ministère Public, M. Mohammed Abdennabaoui. La promotion de la situation des femmes et la protection de leurs droits sont placées au centre de la politique mise en œuvre par le Ministère Public, conformément aux normes internationales et aux dispositions juridiques nationales et en exécution des Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, a relevé M. Abdennabaoui à l'ouverture d'une session de formation sous le thème « Renforcer le rôle des magistrats du Ministère Public en vue d'une protection efficiente des femmes (violences à l'égard des femmes, mariage des mineurs, travail domestique…). La Présidence du Ministère Public a veillé depuis sa création à assurer une protection judiciaire efficace et efficiente aux femmes, que ce soit au niveau de l'action publique ou de la facilitation de l'accès à la protection judiciaire, a-t-il indiqué.