La dix-huitième édition du festival international du film de Marrakech (FIFM) s'est ouverte vendredi au Palais des Congrès de la cité ocre. C'est S.A.R le prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du Festival qui a donné le coup d'envoi en présence d'éminentes personnalités du cinéma en particulier, de la culture, des arts et des médias en général. Pendant une dizaine de jours et jusqu'au 7 décembre, on célébrera, à travers un riche programme de films venus des quatre coins du globe, les grandes pointures du cinéma international. C'est près d'une centaine de films qui seront projetés à Marrakech, dont une quinzaine de longs-métrages qui se disputeront la fameuse étoile d'or qui couronnera l'œuvre suprême. On rendra hommage lors de cette grande messe cinématographique mondiale à de grands noms de divers horizons. Robert Redford tiendra certainement la vedette et plus particulièrement celle de sa propre aventure existentielle quand il sera récompensé de l'étoile d'or pour l'ensemble de sa prodigieuse carrière en tant que réalisateur, producteur et acteur américain. Robert Redford, l'acteur engagé, écologiste endurci et défenseur d'un cinéma indépendant du lobbyisme a énormément marqué son époque et nous avec. Cet ogre sacré d'Hollywood doublement oscarisé qui depuis 1960 a connu la caméra sous toutes ses coutures a, à son actif plus de 130 films en tant qu'acteur, réalisateur et producteur. Pour nous autres, on en a déjà fait un monstre en ne retenant que « des gens comme les autres » qui lui a valu l'Oscar de meilleur réalisateur « l'homme qui murmurait aux oreilles des chevaux » en tant réalisateur également, en passant par cavalier électrique en tant qu'acteur avec Jane Fonda (La Poursuite impitoyable, Nos Plus Belles Années, Gatsby le Magnifique, Les Trois Jours du Condor, Les Hommes du Président, Butch Cassidy) et le « Kid » (Paul Newman) ou ce sublime « Out of Africa » avec Meryl Streep, et on en passe et des pas mûres et ça s'étale sur des époques et des époques allant pour tout cinéphile soixante-huitard de l'enfance à sa vieillesse si l'on peut passer l'expression. Non ! il n'y a pas à dire Robert Redford nous a fait rêver. Sous les feux de la rampe également à Marrakech l'un des plus grands cinéastes français, Bertrand Tavernier. Réalisateur, auteur et producteur, scénariste et écrivain, il a à ses œuvres majeures du cinéma français « Le Juge et l'Assassin », « Autour de minuit » ou « L'appât ». Autre cocorico de circonstance Marion Cotillard. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Cette année encore, Marrakech accueille la crème de la crème du cinéma international et l'actrice française Marion Cotillard en fait bel et bien partie. Mais il n'y a pas que. Avec les Etats-Unis, la France le Japon ou avec l'Inde et Priyanka Chopra, grande star du made in Bollywood, cet exercice verra également le cinéma australien être à l'honneur. Qu'on le veuille ou pas, il est considéré comme le plus vieux du monde. Pour nous autres, on n'aura d'yeux que pour l'une des personnalités les plus brillantes du cinéma marocain, à savoir Mouna Fettou. Depuis près de trois décennies, l'actrice a marqué le cinéma national de son charme et de son talent. Elle mène une carrière toute de succès depuis trois décennies. Elle avait marqué les esprits avec son premier grand rôle « Un amour à Casablanca » en 1992, depuis elle collectionne succès et triomphe là où elle passe. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Pour ce qui est du jury, il sera présidé par Tilda Swinton. Les Jurés sont représentés par huit pays des cinq continents. On y retrouve notamment la réalisatrice française Rebecca Zlotowski, l'actrice franco-italiennen Chiara Mastroianni, ainsi que le cinéaste australien, David Michôd. Le soleil de Marrakech vaut vraiment le détour !