Le Premier ministre français Edouard Philippe, a annoncé, lundi 25 novembre, plusieurs mesures pour lutter contre les féminicides au moment où la campagne mondiale contre les violences faites aux femmes vient d'être lancée. Une proposition de loi qui devrait regrouper une quarantaine de mesures devrait être soumise, a déclaré le Premier ministre. Ce texte comprendra des mesures nouvelles qui mettront fin à certaines « absurdités juridiques » qui se verront supprimées. A l'instar de ces « absurdités » l'obligation alimentaire « qui contraint les enfants à subvenir aux besoins de leurs parents, donc de leur père, y compris quand celui-ci a assassiné leur mère ». Parmi les autres mesures ont été annoncées par le chef de l'exécutif français, une prise en charge pour faire baisser le nombre de récidives. Dimanche, la secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa avait déjà annoncé que le gouvernement aller créer et financer à hauteur de 50% et cela, dans chaque région, deux centres de prise en charge des hommes auteurs de violences conjugales. Il sera également question de l'introduction de « l'emprise psychologique » dans le code pénal qui « prépare souvent la violence physique », et le renforcement du numéro d'écoute des victimes qui sera verra fonctionner 24h sur 24h. Ces mesures serviront à « mieux définir dans notre droit ce que recouvre le terme de violences », en créant une « nouvelle circonstance aggravante pour les auteurs de violences dans le cas de harcèlement ayant conduit au suicide », a détaillé Edouard Philippe. En outre, le texte de loi entérinera « le principe de la suspension automatique de l'autorité parentale pour le conjoint meurtrier » ou de son « aménagement par le juge pénal » pour « le conjoint violent ». Le Premier ministre assuré que le gouvernement prévoyait des sommes importantes pour la mise en oeuvre des ces mesures. Les financements sont « là », « massifs », a-t-il assuré, confirmant le montant de 360 millions d'euros dédiés à la lutte contre les violences faites aux femmes « en une année ».