Israël a revendiqué, ce mercredi 20 novembre, des raids « majeurs » nocturnes dans la capitale syrienne Damas ainsi que dans ses périphéries. Les tirs ont surtout visé les positions du régime de Bachar Al Assad et les forces iraniennes, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). « Les avions de combat de l'armée israélienne ont frappé une dizaine de cibles militaires des forces iraniennes al Qods et des forces armées syriennes, incluant des missiles sol-air, des quartiers généraux, des entrepôts et des bases militaires« , a précisé l'armée israélienne dans un communiqué. Selon la même source, ces raids seraient en fait, une « réponse » à des tirs de roquette la veille. Selon l'OSDH, qui dispose d'un large réseau d'observateurs dans les pays en guerre, les raids israéliens ont notamment visé l'aéroport militaire de Mazzé à Damas, où « des batteries anti-aériennes appartenant à l'armée syrienne ont été détruites« . D'autres endroits ont été ciblés par les frappes israéliennes, notamment des dépôts d'armes appartenant aux forces iraniennes al-Qods, dans les environs de Kesswé, au sud de Damas, ainsi qu'un autre dépôt près d'Al-Qadissiya, dans l'ouest de Damas, a indiqué l'OSDH. En outre, onze combattants dont sept étrangers, ont été tués dans les raids nocturnes israéliens dans la capitale syrienne. Dans une déclaration à l'Afp, Rami Abdel Rahmna, le directeur de l'OSDH, a affirmé ne pas pouvoir « confirmer si les sept étrangers sont tous Iraniens ou des combattants pro-iraniens de diverses nationalités ». Après une frappe israélienne, quatre civils ont été blessés, dont trois sont sortis des décombres à la suite de la destruction de leur maison.