La justice a rejeté, ce mercredi matin, la seconde demande de mise en liberté de l'ex maire de Levallois-Perret Patrick Balkany incarcéré depuis deux mois pour blanchiment. Elle avait pourtant accepté la première demande de remise en liberté. Mais Patrick Balkany qui avait avoué n'avoir « plus un rond » craignait d'être « obligé de rester au trou » jusqu'à son procès en appel, en raison de l'importance de la somme de 500 000 euros demandée pour sa caution en échange de sa libération sous contrôle judiciaire. Un appel au don avait été lancé aux habitants de Levallois pour aider le couple Balkany à réunir cette somme mais a cagnotte n'a réuni environ que 50 000 euros soit 10 % de la somme. Après deux mois d'incarcération donc, l'ancien maire de Levallois-Perret devra encore rester derrière les barreaux de sa cellule de la prison de la Santé jusqu'à son appel. Condamné deux fois, à quatre ans de prison le 13 septembre pour fraude fiscale avec incarcération immédiate, puis à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt le 18 octobre Patrick Balkany avait reconnu des errements tout en les minimisant. Il avait déclaré un héritage familial non déclaré en Suisse dans le volet fraude fiscale de son procès. Pour ce qui est des accusations de blanchiment, il avait contesté fermement cette accusation mais en vain. Quant au riad de Marrakech il a nié en être le possesseur. Il avait assuré en outre être étranger à l'audacieux montage offshore qui a permis son acquisition. Il avait été relaxé pour l'accusation de corruption passive.