Mobilisation syndicale à la veille de la célébration de la fête du Travail: Les centrales syndicales veulent investir les rues, en masse; La chasse aux fraudeurs est lancée par la DGI: Celle-ci sera chargée de l'élaboration d'une liste annuelle des contrevenants qui sera communiquée à l'Observatoire des délais de paiement; Rapprochement nippo-marocain pour booster les IDE. Voici une sélection des thèmes développés par la presse marocaine, ce vendredi 28 avril. Le Matin 1er mai: les syndicats veulent renouer avec les manifestations massives d'avant-Covid Les centrales syndicales appellent à des mobilisations imposantes à l'occasion du 1er mai, à la hauteur des enjeux du moment : érosion du pouvoir d'achat, hausse des salaires, réforme des retraites… Alors que les manifestations marquant la Fête du travail ont été plutôt tièdes ces dernières années, en raison notamment du contexte pandémique, celles de 2023 promettent d'être massives, selon les centrales syndicales qui exigent des mesures immédiates et efficaces en faveur des salariés. L'Economiste Délais de paiement: le principe du "Name and Shame" fait son entrée Le projet de loi sur les délais de paiement qui vient d'être définitivement voté par la Chambre des représentants institue le principe de la mise au pilori des contrevenants aux dispositions prévues aux articles 78-2 (fixation de délais de paiement) et 78-4 (dépôt de déclaration périodique et d'un d'état des impayés). En effet, la Direction générale des impôts (DGI) sera chargée de l'élaboration d'une liste annuelle des contrevenants qui sera communiquée à l'Observatoire des délais de paiement. Le texte prévoit également de nouvelles obligations ciblant les créanciers. II s'agit du dépôt trimestriel par internet auprès de l'administration fiscale (article 78-4 du projet de loi) d'une déclaration, qui doit intervenir avant la fin du mois suivant l'écoulement du trimestre. Une disposition qui cible évidemment les personnes physiques ou morales réalisant un chiffre d'affaires de plus de 2 millions de DH HT. La DGI s'adjuge le droit de procéder à des contrôles sur place. L'Opinion Dialogue social: les zones d'ombre d'une bataille de longue haleine Cette année, les syndicats célèbrent la Fête du Travail dans un contexte particulier où le dialogue social bat son plein. Depuis le 14 avril, le gouvernement a multiplié les réunions avec les partenaires sociaux dans l'espoir de parvenir à des accords concrets. Or, la tâche est difficile pour l'Exécutif qui se voit confronté à des revendications de taille de la part des centrales syndicales qui sont unanimes à exiger la hausse générale des salaires dans un contexte hyper-inflationniste. Une revendication que le Patronat accueille avec circonspection. Les discussions s'annoncent de plus en plus difficiles, au moment où les dossiers épineux s'accumulent sur la table de négociations. Réforme du Code du travail, droit de grève, retraites… La liste est longue et l'Exécutif a le défi de concilier les positions d'un front syndical uni avec celles du Patronat. Une mission possible? L'Economiste Maroc-Japon: des pistes pour intensifier les IDE dans l'industrie Le Maroc compte intensifier encore plus les domaines de coopération avec le Japon. C'est ce que vient d'annoncer le ministre de l'Industrie & du Commerce, lors d'une visite officielle dans l'Archipel mardi dernier. En effet, Ryad Mezzour et son homologue japonais, Yasutoshi Nishimura mènent des pourparlers pour multiplier les domaines de coopération. Les firmes japonaises sont le 1er employeur privé au Maroc. Au total, 7 entreprises nippones sont implantées au Maroc et emploient plus de 50.00 personnes. Ce qui fait du Japon le premier employeur privé de la main-d'œuvre industrielle au Maroc, loin devant la France, l'Espagne… A eux seuls, les groupes Sumitomo, Fujikura Automotive et Yazaki assurent plus 30.000 postes d'emploi dans l'industrie des faisceaux de câbles automobiles au Maroc. Le domaine agricole connaît une dynamique nippone caractérisée par de nombreux programmes et projets de développement, liés notamment au conseil, le soutien technique et la formation, ainsi que le développement hydro-agricole. Assahra almaghribia Une « journée du Royaume du Maroc » sera organisée le 30 novembre de chaque année au Congrès péruvien « La journée du Royaume du Maroc » au sein du Congrès péruvien a été officiellement institutionnalisée et sera célébrée le 30 novembre de chaque année, date anniversaire de la visite de SM le Roi Mohammed VI au Congrès du Pérou en 2004. Un communiqué de l'ambassade du Maroc à Lima souligne que cette décision a été adoptée à l'initiative du groupe d'amitié parlementaire Pérou-Maroc au Congrès, qui a tenu mardi au siège de l'institution législative sa deuxième réunion institutionnelle. L'initiative a été entérinée à l'unanimité des membres du groupe d'amitié, réuni sous la présidence d'Ernesto Bustamante Donayre, en présence d'Alva Maria Prieto, ex-présidente du Congrès et présidente en exercice de la Commission des Affaires Etrangères, ainsi que les autres membres du groupe représentant les différentes formations politiques du pays andin.