Le président de la Commission de la justice et de la législation à la Chambre des représentants, Mohamed Mobdii, a été arrêté par des éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), ce mercredi 26 avril, dans l'attente de le déférer devant le procureur général près la Cour d'appel de Casablanca. Arrêté et auditionné par les membres de la BNPJ, l'ancien ministre de la Fonction publique sera déféré, au plus tard demain, devant le procureur général de Casablanca, nous a confirmé une source bien informée. Joint par H24info, le président de l'Association marocaine pour la protection des biens publics (AMPBP), Mohamed El Ghalloussi a confié qu'aucune décision n'a été prise encore concernant la comparution de l'ancien ministre devant le procureur général. Interrogé sur la possibilité d'une arrestation, El Ghalloussi a affirmé que « cela dépend de la décision du Minsitère public ». « Le procureur général peut décider l'interdiction de quitter le territoire national, le retrait du passeport ou encore la libération sous caution. On attend la décision qui va intervenir dans les heures qui viennent », a-t-il poursuit. Elu président de la Commission de la justice et de la législation à la Chambre des représentants le 17 avril courant, Mobdii avait reçu une convocation de la Brigade nationale. Toutefois, il a refusé de comparaître plusieurs fois justifiant ce refus par la présentation de certificats médicaux, selon la même source. C'est dans ce contexte qu'est une délégation de l'Association marocaine pour la protection des biens publics (AMPBP) s'est rendue, hier mardi, auprès du procureur général près de la Cour d'appel de Casablanca pour s'enquérir sur l'évolution de la procédure judiciaire engagée à l'encontre du parlementaire du MP. Pour rappel, l'AMPBP a déposé une plainte pour détournement et dilapidation de deniers publics auprès de la BNPJ contre le président du conseil municipal de Fqih Bensaleh (depuis 1997) en février 2020.