Dourous hassania : les causeries religieuses, un instrument de pouvoir, au secours, l'inflation fait des ravages !, la réglementation du métier de syndic, une étape importante pour la réforme de la copropriété, voici la revue de presse hebdomadaire du samedi 1er avril 2023: Telquel Dourous hassania : les causeries religieuses, un instrument de pouvoir Nous sommes en 1963 à Rabat, plus précisément devant une petite salle du mausolée du sultan Hassan 1er à l'entrée du palais royal. Un fourmillement d'hommes de religion, oulémas, hauts fonctionnaires de l'Etat, hommes politiques, sécuritaires et diplomates s'apprêtent à entrer dans cette salle où se trouve le roi Hassan II. L'événement est de taille, car le monarque renoue avec une vieille tradition de la dynastie alaouite, qui consistait à honorer les oulémas en établissant des conseils scientifiques pendant le ramadan pour débattre de la Charia, des Hadiths, du fiqh et des sciences de l'interprétation des textes religieux. Hassan II, intronisé deux ans auparavant, en 1961, baptise ce rendez-vous du ramadan "dourous hassania"… Le Canard Libéré Au secours, l'inflation fait des ravages ! Outil de base de toute politique monétaire, le taux directeur détermine la façon de dépenser et d'épargner des ménages. Et c'est cet outil que Abdellatif Jouahri a utilisé par trois fois successives, en l'espace de moins d'un an, pour tenter de maîtriser une inflation qui accélère et inquiète. Sans grand résultat jusqu'ici. Les prix de l'alimentation, qui pèsent lourd sur les ménages les plus précaires, continuent de grimper (avec un rebond significatif à la veille du Ramadan) dont le HCP a livré des indicateurs précis... Lire aussi. La revue de presse hebdomadaire du samedi 25 mars La Nouvelle Tribune La réglementation du métier de syndic, une étape importante pour la réforme de la copropriété Le sujet du recouvrement des cotisations est une problématique qui revient dans toutes les organisations. La loi 106-12 octroie notamment au syndic la mission de recouvrement et collecte de fonds. "Le législateur a bien défini le rôle du Syndic dans la loi, mais nous n'avons pas les mécanismes de contrôle et suivi à cet effet", regrette la présidente de l'Association marocaine de la copropriété (AMCOP) Dalila Ennaciri "Une carte professionnelle, un agrément, un ordre, une condition de niveau de formation, des conditions de siège social… autant de garde-fous qui deviennent urgents à mettre en place", suggère-t-elle dans un entretien à la publication. L'AMCOP propose une feuille de route à trois étapes. D'abord, un état des lieux de la copropriété en pratique, difficultés, freins et risques. Ensuite, les axes de réflexions nécessaires avec des propositions pour accompagner le secteur. Enfin une grande campagne de communication nationale pour faire connaître la copropriété, le droit des copropriétaires et l'importance d'une assise juridique saine d'un immeuble, a-t-elle ajouté. Maroc hebdo Ouzzine: "L'échec du gouvernement à gérer l'inflation et ses répercussions sociales est flagrant" Le marasme économique et social que vit actuellement le Maroc est engendré par des taux élevés de l'inflation qui a sévi en premier au niveau des secteurs leviers de l'économie marocaine, à savoir l'alimentation et l'énergie, et qui a ensuite contaminé le reste des secteurs socio-économiques, estime Mohamed Ouzzine, secrétaire général du parti du Mouvement populaire (MP). "Toutefois, si l'inflation au Maroc paraît inéluctablement structurelle et pérenne et touche tant les biens et services échangeables que les biens et services non échangeables, il n'en demeure pas moins que l'incurie du gouvernement actuel et ses maladresses de gestion de crise constituent un élément déterminant dans la genèse de ce marasme", souligne Ouzzine dans un entretien à la publication. "L'échec du gouvernement à gérer l'inflation et ses répercussions sociales est flagrant et indéniable", a-t-il ajouté. Finances News hebdo La progression de l'inflation résiste aux mesures prises pour la juguler Bank Al Maghrib a augmenté récemment son taux directeur, et il est probable qu'il va le refaire prochainement. Cette mesure a pour le moment des effets limités pour maîtriser l'inflation qui continue de progresser. De même, pour Mohamed Amrani, économiste, les opérations de contrôle des prix ne peuvent pas, elles aussi, renverser la tendance, dans la mesure où les produits sont chers à la base. L'inflation a pour origine essentiellement des facteurs internes. D'abord, l'agriculture nationale qui, sous l'effet de la sécheresse, n'arrive pas à produire suffisamment. Aussi, les grands exploitants préfèrent exporter leurs marchandises plutôt que de fournir le marché local, car ils ont signé des contrats et sont tenus d'honorer leurs engagements. Par ailleurs, concernant les intermédiaires qui, selon le gouvernement, font grimper fortement les prix, il est temps de remédier à ce problème d'une façon ferme, a-t-il soutenu. Challenge Ces influenceurs pas comme les autres qui font «aimer» et «adorer» le Maroc Ils sont suivis par des millions, et accumulent des centaines de milliers d'abonnés sur les réseaux sociaux, qui « aiment » et « adorent » leurs vidéos et les inondent d'expressions de reconnaissance dans des commentaires par centaines de milliers. Certains méfiants les taxent d'opportunistes qui surfent sur le vague du conflit maroco-algérien, mais en fin de compte leur passion pour le Maroc, leur régularité et l'effet positif que leurs publications ont sur le pays, de point de vue médiatique, en font de bons ambassadeurs du Royaume, dans le monde arabe pour les uns et dans le reste du mode pour les autres.