Dattes cancérigènes, exportations de myrtilles, délais de paiement… Voici les principaux titres développés par la presse quotidienne de ce vendredi: Dattes cancérigènes sur le marché national, le porte-parole du gouvernement dissipe les doutes ( Le Matin) La sécurité alimentaire est une priorité pour le gouvernement. Selon le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, tous les produits alimentaires disponibles sur le marché marocain, dont les dattes, font l'objet d'un contrôle minutieux des services de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires. Répondant aux questions des journalistes lors du point de presse organisé à l'issue de la réunion du Conseil de gouvernement, Baïtas a également rappelé la détermination de l'Exécutif à honorer ses engagements pris dans le cadre de l'accord social avec les centrales syndicales. Interpellé sur la hausse des salaires qui avait fait l'objet d'un accord avec les partenaires sociaux, Baïtas a affirmé que tout ce qui fait partie de l'accord du 30 avril sera mis en œuvre par le gouvernement. Délais de paiement: grosse alerte sur les TPE-PME ( L'Economiste) Le tissu des entreprises du secteur privé est constitué à plus de 95% de TPE et de PME. Les derniers recensements au Maroc parlent exactement de 4 millions de TPE et de seulement quelque 300 grandes entreprises. Aujourd'hui, de nombreux dirigeants de PME dénoncent «un phénomène inquiétant de rallongement des délais de paiement… voire de grandes difficultés dans le recouvrement des créances en souffrance». Plus encore, compte tenu du risque élevé d'insolvabilité, les banques ont durci les conditions d'octroi de crédits vis-à-vis de ce type de structures. Selon Hammad Kassal, économiste et ancien président de la fédération des PME à la CGEM, «les délais se sont rallongés et les défaillances de paiements se sont multipliées… La situation se complique davantage en 2023 avec des risques de faillites en série». Transport maritime: fausse baisse du trafic portuaire ( L'Opinion) Selon les chiffres publiés par l'Agence nationale des ports (ANP), ce début d'année est marqué par une baisse du trafic au niveau des ports du Maroc. Ces chiffres peuvent, à première vue, suggérer une baisse de l'activité économique, mais ce n'est pas forcément le cas, car le trafic conteneurisé s'est établi au même niveau qu'en février de l'année dernière. En plus, avec le trafic import-export de Tanger Med (non comptabilisé dans les statistiques de l'ANP), qui est de plus en plus préféré par les opérateurs économiques, on se rend compte que le dynamisme économique est bien au rendez-vous. En effet, sur la plateforme de Tanger Med, le flux de l'import-export est très dynamique et représente plus de 50% de l'ensemble des autres ports du Maroc. Sur le front des tarifs du fret maritime, si l'on considère le Conteneur, la tendance baissière est actuellement stabilisée à un niveau plancher qui devrait se maintenir jusqu'à la fin du premier semestre 2023. Exportations de myrtilles: Le Maroc décroche la 4ème place mondiale ( Les Inspirations Eco) En 2022, le Maroc est devenu le quatrième plus grand exportateur de myrtilles fraîches au monde, laissant loin derrière les Etats-Unis. Au total, le Royaume en a exporté 53.000 tonnes l'année dernière, et seuls trois pays ont réussi à dépasser ce volume. Il s'agit du Pérou (277.000t), du Chili (105.000t) et de l'Espagne (87.000t). Le Royaume était le septième exportateur mondial de myrtilles cultivées en 2017. Ainsi, il aura multiplié ses exportations par trois au cours des cinq dernières années. « Made in Morocco » : les Marocains prêts à consommer local ( Al Bayane ) Les marocains sont prêts à consommer local à condition que le produit soit dans un rapport qualité/prix acceptable, révèle une étude sur la perception du consommateur marocain par rapport au label « Made in Morocco », dont les principaux points ont été présentés à Rabat à l'occasion de la Journée nationale du consommateur. « Les Marocains sont prêts à consommer local et réduire la part de l'importé dans leur panier et par conséquent contribuer au développement de l'entreprise locale et au développement économique du pays, à condition que le produit soit dans un rapport qualité/prix acceptable », indique l'étude réalisée par la Fédération Nationale des Associations du Consommateur (FNAC) en partenariat avec le ministère de l'Industrie et du Commerce.