Au cœur d'une polémique autour d'un éventuel favoritisme lors du concours d'accès à la profession d'avocat, le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi en crée une autre en parlant de son fils. Interrogé par des journalistes, le ministre de la Justice a tenté d'entasser la polémique au sujet de l'admission à l'examen oral de certains candidats à la profession d'avocat, réfutant tout « favoritisme ». « Une commission s'est chargé de corriger les copies (…) je ne vais pas ouvrir une enquête juste parce que quelqu'un a écrit ça sur les réseaux sociaux », a déclaré Abdellatif Ouahbi. « La liste finale comportait 800 noms, j'ai demandé que ce nombre soit revu à la hausse et nous sommes passé à un peu plus de 2.000 admis » a confié le ministre, tentant d'expliquer qu'il n'y a pas « de limite quant aux postes à pouvoir, le métier d'avocat est un métier libéral ». Saisi sur le cas de son fils par un des journalistes présents, le ministre a déclaré: « Mon fils a deux licences, il étudie à Montréal. Son père est riche et lui a payé ses études à l'étranger ». Une question qui n'aurait pas plu au ministre. « C'est une question qui se pose ça ? Mon fils n'est-il pas un citoyen? », s'est-il interrogé.
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