Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, a présidé ce mardi à Rabat le conseil d'administration de l'Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) pour l'exercice 2021. L'occasion aussi de remettre de nouveaux équipements de sécurité routière à la gendarmerie royale et la DGSN. La grande nouveauté: la création de brigades mobiles en motocycles de deux unités afin de traquer les comportements anarchiques en zone urbaine. Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, a présidé mardi 11 octobre 2022 à Rabat le conseil d'administration de l'Agence nationale de sécurité routière (NARSA) au titre de la clôture des comptes de l'exercice 2021. Faisant le point sur les activités de l'agence, le ministre a jugé les résultats de l'année passée « très insuffisants » par rapport aux attentes « de la stratégie décennale après cinq années de mise en œuvre », mentionnant les principales personnes à risques comme étant les piétons et usagers de motocyclettes. Le ministre a invité à renforcer « l'effort conjoint pour essayer de réduire cette accidentologie en utilisant des règles simples telles que traverser au passage piéton, faire davantage attention quand il n'y en a pas, et pour les usagers de motocycles utiliser des casques aux normes marocaines qui protègent contre les accidents graves.« Lire aussi : Vidéo. Sécurité routière: la NARSA fait sa mue digitale Dans le but de renforcer la prévention et la répression des infractions routières, le ministre du Transport a assister à la remise de plusieurs nouveaux équipements -radars et véhicules- à la gendarmerie royale et la DGSN. Trois types d'équipement ont été remis aux corps de contrôle pour lutter contre les comportements irresponsables en milieu urbain: * 120 radars mobiles dernière génération (coût: 9,1 MDH) pour renforcer le parc de contrôle de radars au niveau de la gendarmerie royale, essentiellement le contrôle de vitesse; * 36 véhicules utilitaires sur lesquels va se déployer des unités de radars mobiles (coût: 5,8 MDH) au rayon d'action de plus de 1.000 mètres avec une vitesse maximale détectée de 250 km/h; * 110 motocycles 750 CC et 20 cyclomoteurs 1250 CC en plus de 13 véhicules utilitaires (coût: 24.255.847 DH) remis à la DGSN. Ces unités de deux roux constituent la grande nouveauté du parc de contrôle. « Il y aura des brigades mobiles de sécurité routière constituées de deux motos qui vont sillonner les villes pour traquer tous les comportements anarchiques là où ils sont commis », explique Benacer Boulaajoul, DG de l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA). « On remarque malheureusement que dès qu'on quitte un point de contrôle, des usagers se livrent à des comportements irrespectueux. L'objectif est d'augmenter le sentiment d'être contrôlé à tout moment sur la voie publique notamment dans les grandes villes », poursuit le responsable. Et de conclure: « On attend également un engagement de l'usager de la route, car l'objectif n'est pas de contrôler, mais d'instaurer un espace public où règne la cohabitation courtoise et l'indulgence entre les différentes catégories d'usagers.«