La «République populaire de Donetsk», entité pro-russe en Ukraine, a introduit de nouveaux amendements à son Code pénal. La peine capitale sera effective en 2025 et c'est le «président» de Donetsk qui aura le dernier mot. Explications. La «République populaire de Donetsk», régime encouragé par Moscou en Ukraine, a décidé de ne commencer l'exécution des personnes condamnées à mort qu'en 2025. C'est ce qu'affirme l'agence Reuters ce vendredi 1er juillet, date à la laquelle les nouveaux amendements du Code pénal sont entrées en vigueur. Pour le mode de mise à mort, ces nouveaux amendements stipulent que ce sera le peloton d'exécution alors que le dernier mot, soit la grâce ou non, reviendra au «président». Lire aussi. Les parents de Brahim Saâdoun demandent à Poutine de le gracier Ces rebondissements interviennent au moment où l'on s'inquiète du sort de trois jeunes hommes, deux britanniques et le marocain Brahim Saâdoun, condamnés à mort en juin 2022 par un tribunal de Donetsk. La «République populaire de Donetsk» a introduit la peine capitale dans sa législation depuis 2014, mais les autorités n'ont procédé à aucune exécution. La défense des deux britanniques et de Brahim Saâdoun a affirmé qu'elle allait faire appel du verdict alors que, sur décision du pouvoir de Donetsk, leurs familles vont pouvoir entrer en contact avec eux. Lire aussi. Affaire Brahim Saadoun: le Maroc dément tout contact avec les séparatistes du Donbass Cette semaine, à Rabat, le père de Brahim Saâdoun a lancé un appel au président russe pour qu'il intervienne auprès des autorités de Donetsk pour préserver la vie de son fils. Le même appel a été adressé au chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch. Pour rappel, peu de réactions ont émané du côté du Maroc officiel. Rabat, par la voix de sa diplomatie, avait commencé par affirmer que le Maroc ne reconnaissait pas les régimes séparatistes pro-russes en Ukraine. Récemment, le Maroc a enchéri en niant l'existence de tout contact avec les séparatistes du Donbass.