La commission disciplinaire de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a annoncé des sanctions sévères à l'encontre des clubs des FAR et du MAS, après les violences enregistrées dimanche, au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat. La Commission centrale de discipline (CCD) relevant de la FRMF a annoncé cet après-midi une série de sanctions visant l'Association sportive des Forces armées royales (ASFAR) et le Maghreb association sportive de Fès (MAS). Des actes de vandalisme d'une rare violence ont éclaté, dimanche au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat, à la fin du match ayant opposé les deux clubs pour le compte des 16e de finale de la Coupe du Trône. Après l'examen par la CCD des « vidéos documentant les émeutes qui ont eu lieu pendant le match et les malheureux événements qui s'en sont suivis », celle-ci a décidé de priver les FAR de leur public pour tous les matchs qui restent à jouer à domicile cette saison. Le club de la capitale sera aussi privé de son public pour les matchs programmés en déplacement et ce, pour le reste des matchs de la saison. Vidéo. Hooliganisme: 85 policiers blessés et des dizaines d'arrestations après le match AS FAR-MAS Cette décision a été prise vu la « gravité des événements qui ont eu lieu dans le match (…) qui a causé des blessures graves parmi les membres des forces de l'ordre et le public, ainsi que « des pertes matérielles » importantes, explique la CCD dans un communiqué. Les FAR ont aussi été condamnés à verser deux amendes de 50.000 dirhams chacune et une troisième de 20.000 dirhams à cause des des pierres jetées sur le terrain par son public qui est descendu sur la pelouse. Le MAS devra lui jouer deux matchs à huis clos « à cause du comportement de ses supporters » et payer deux amendes de 50.000 dirhams chacune, en plus d'une autre de 20.000 dirhams. La rencontre, qui s'est soldée par la victoire du MAS, a été marquée par des actes de vandalisme très violents, enregistrant, selon la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), des dégâts matériels au niveau de plusieurs installations et dépendances du stade. 160 personnes ont été arrêtées, dont 90 mineurs, pour leur implication présumée dans ces violences.