C'était attendu: La commission centrale de discipline et de fair play de la Fédération royale marocaine de football a prononcé ses sanctions à l'encontre du Raja de Casablanca et de l'AS FAR suite au match qui a opposé les deux équipes, mercredi dernier à Rabat. Le club rbati écope ainsi de 4 matchs à jouer à huis clos assortis d'une amende de 100.000 DH pour l'usage de fumigènes par son public et jets de bouteilles en direction de la pelouse du complexe Moulay Abdellah. Les Verts, eux , devront verser une amende de 40.000 DH pour les mêmes raisons. La FRMF a vivement dénoncé les événements anti-sportifs et « contraires aux valeurs du fair-play » qui ont émaillé le Classico, appelant les supporter à adopter un esprit sportif en encourageant leurs clubs et en respectant les adversaires. Rappelons que les opérations sécuritaires menées par les services de la préfecture de police de Rabat suite aux actes de hooliganisme ayant éclaté mercredi soir après le match de football entre l'AS FAR au Raja de Casablanca, ont permis l'arrestation de 13 personnes pour leur implication présumée dans des actes de jets de pierres, dégradation de biens publics, possession d'armes blanches et de fumigènes et violence à l'encontre de fonctionnaires publics lors de l'exercice de leurs fonctions. Les services de sûreté poursuivent les procédures de recherche et d'enquête pour identifier les autres personnes impliquées dans des actes de violence, en vue de les soumettre aux enquêtes préliminaires nécessaires sous la supervision du parquet compétent, indique jeudi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les jets de pierres et les actes de hooliganisme ont fait des blessés parmi les forces publiques, dont trois policiers blessés à différents degrés, ainsi que deux éléments de la protection civile et 22 supporters qui ont été légèrement blessés, indique le communiqué, faisant savoir que des dégâts matériels ont également été causés à 19 véhicules de la Sûreté nationale, un camion de la protection civile et une ambulance, en plus de six véhicules appartenant à des particuliers. Les mis en cause ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, alors que les opérations sécuritaires sont toujours en cours pour interpeller le reste des personnes impliquées dans ces actes de hooliganisme et pour déterminer tous les dommages enregistrés, selon la même source.