Un an après sa mise en service, Al Boraq, le train à grande vitesse marocain, a enregistré des résultats très satisfaisants. Al Boraq a soufflé sa première bougie. Une année après son inauguration, le TGV marocain affiche un bilan positif qui dépasse les attentes de l'ONCF. De janvier à octobre 2019, le train à grande vitesse « Al Boraq » a transporté un total de 2,5 millions de passagers. « L'Office national des chemins de fer espère dépasser les 3 millions pour l'année 2020 », a indiqué mercredi à Rabat, le directeur général de l'instance, Mohamed Rabie Khlie, lors d'un point de presse tenu à l'occasion de l'anniversaire d'Al Boraq. Rabie Khlie a par ailleurs fait savoir qu'en moyenne, 8.250 voyageurs sont transportés chaque jour. Le DG de l'ONCF a également précisé qu'un total de 7.000 trains a circulé avec un taux d'occupation de 68% en moyenne, de janvier à fin octobre 2019, soit 28 allers et retours par jour, sans oublier le taux de ponctualité de ces trains qui avoisine les 97%. La vente des billets en ligne qui était auparavant négligeable, a atteint 15% au titre de cette première année, alors que l'anticipation d'achat de ces billets (au moins une journée à l'avance) représente 40% grâce aux actions de l'Office, soulignant un taux de satisfaction chez les usagers dépassant les 92%.
Le projet de la ligne ferroviaire entre Marrakech et Agadir, annoncé par le roi Mohammed VI dans son discours du 6 novembre 2019, a été également évoqué lors de cette conférence de presse. Le directeur général de l'ONCF, Mohamed Rabie Khlie, a fait savoir que l'Office accorde un grand intérêt à ce projet qui s'inscrit dans le cadre du programme ferroviaire 2040. « Suivant les orientations royales, la ligne à grande vitesse, qui reliera la ville d'Agadir au réseau national de chemin de fer, est en cours d'étude », indique Rabie Khlie. Plusieurs pays comme la chine, la France ou encore les pays du Golfe, pourraient contribuer au financement de ce grand projet. Rien n'est officiel pour l'instant et la porte reste ouverte à toutes les contributions selon Mohamed Rabie Khlie.