À l'heure où la France et plus de 80 dirigeants rendent hommage à Jacques Chirac à Paris, retour en arrière sur l'un des moments marquants de sa relation avec le président de l'Autorité palestinienne et l'hommage officiel que lui a rendu l'ex-président après sa mort. Jacques Chirac et Yasser Arafat à l'Elysée en septembre 1995. Crédits photo : Charles Platiau Reuters Dernier hommage à Jacques Chirac aux Invalides. Crédits photos: LP / Philippe de Poulpiquet Jacques Chirac et Yasser Arafat à l'Elysée en septembre 1997. Crédits photo: J. Naegelen. Reuters Jacques Chirac et Yasser Arafat à Jérusalem en octobre 1996. Crédits photo: SIPA / HENDLER On se souvient particulièrement de l'hommage solennel que Chirac avait accordé à Yasser Arafat le 11 novembre 2004 à Clamart, suite à sa mort quelques heures plus tôt. Il a été le premier dirigeant à exprimer son «émotion» et salué un «homme de courage et de conviction qui a incarné, pendant 40 ans, le combat des Palestiniens pour la reconnaissance de leurs droits nationaux». Il ajoutait que le dirigeant palestinien «a pendant un demi-siècle incarné la Palestine, donnant une crédibilité internationale à l'espoir d'un Etat palestinien, mais sans jamais parvenir à concrétiser cette ambition ni accomplir son rêve de prier à Jérusalem», peut-on lire dans un article de l'époque du Nouvel Obs. Ce même 11 novembre 2004, Chirac avait également souhaité rendre un dernier hommage au dirigeant palestinien. Après s'être incliné à nouveau devant le cercueil de Yasser Arafat, il déclarait: «La France, bien sûr, continuera à agir inlassablement pour la paix et la sécurité au Proche-Orient, et ceci, naturellement dans le respect des droits des peuples palestiniens et israéliens». Lire aussi : Vidéo. Moulay El Hassan en burnous aux obsèques de Jacques Chirac
Quelques jours plus tôt, le 29 octobre 2004, le président Jacques Chirac avait proposé à Yasser Arafat, après une soudaine dégradation de son état de santé, de l'accueillir en France pour y être soigné. Le président de l'Autorité palestinienne est ensuite décédé le 11 novembre 2004 à l'hôpital militaire Percy de Clamart. Aujourd'hui, ce sont plus de 80 dirigeants qui rendent hommage au Président français, dont le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad al-Malki qui salue la mémoire «d'un ami du peuple palestinien».