Plusieurs centrales et coordinations syndicales ont annoncé une grève dans le secteur public ce mercredi 20 février. Ils dénoncent la dégradation de la situation sociale des travailleurs et de l'ensemble des Marocains. 4 choses à savoir sur cette grève. Qui participe ? Plusieurs syndicats ont annoncé leur participation à cette grève et ont demandé à leurs bases de répondre présents à l'appel de la grève. La Confédération démocratique du travail (CDT) a été le premier syndicat à annoncer l'organisation de la grève, avant que la Fédération démocratique du travail (FDT) et de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), ne leur emboîtent le pas. D'autres coordinations syndicales sectorielles dans différents départements de la fonction publique et non-affiliés ont aussi annoncé leur participation à la grève. Comment et où ? Les grévistes sont tenus de ne pas aller au travail et rester chez eux. Certaines marches seront organisées devant les différents ministères et délégations ministérielles. Selon une source au sein de la CDT, les syndicats comptent organiser plus de 70 marches et sit-in. Les syndicats avaient envisagé un port de brassard et des sit-in de protestations, mais ont décidé finalement boycotter le travail. Pourquoi ? Les syndicats, dans différents communiqués, ont exprimé leur colère face à la détérioration de la situation sociale des travailleurs marocains et le mépris gouvernemental de l'importance de la question syndicale dans la construction de relations sociales saines fondées sur des contrats sociaux. Selon eux, les revendications sont de nature à préserver les intérêts des travailleurs dans leurs aspects matériels, professionnels et moraux. Les syndicats reprochent aussi au gouvernement l'insuffisance de son offre lors du dialogue social. Participation d'Al Adl wal Ihsane Le mouvement islamiste Al adl wal ihsan (Justice et bienfaisance) a annoncé lundi son intention de rejoindre les rangs des grévistes ce mercredi 20 février. Le bras syndical de la Jamaâ a estimé que le processus du dialogue social n'a cessé de stagner durant les huit dernières années au détriment des revendications de l'ensemble des travailleurs. Dans un communiqué, la Jamaa a annoncé son soutien à la grève nationale dans le secteur de la fonction publique le 20 février 2019 et à la marche nationale qui se tiendra à Rabat le même jour de la grève.