Après la décision du Maroc de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a répondu aux accusations du royaume. Il dément avoir formé ou armé le Front du Polisario. Dans un discours télévisé à l'occasion de la Journée de la résistance et de la libération, Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a déclaré qu'«il n'y a aucun lien entre le Hezbollah et le Polisario». https://www.youtube.com/watch?v=rgpUakHfiQA Le chef de l'organisation proche de l'Iran a souligné qu'il n'y avait aucun contact entre eux et le front séparatiste, contrairement à ce qu'a avancé Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Ce dernier s'était rendu en Iran et leur avait soumis un dossier montrant l'existence d'une relation entre le Hezbollah et le Polisario. Mais pour Nasrallah, ce dossier ne comptait aucune preuve concrète et pense que c'est Israël qui a fourni au Maroc les éléments avancées par Bourita. Dans un communiqué publiée sur la chaîne télévisée Al Manar, le Hezbollah avait nié les accusations du Maroc d'armer, de financer et de former le Polisario. Le Maroc avait critiqué, début avril, les actions du «Hezbollah», l'accusant de soutenir le Polisario et a décidé de rompre ses relations avec la République iranienne à cause de l'appui dudit parti. Nasser Bourita, a confirmé que «l'Iran à travers le Hezbollah a forgé une alliance avec le Polisario visant à la sécurité du Maroc et de ses intérêts suprêmes depuis deux ans». La diplomatie marocaine a révélé que la relation entre les deux parties avait débuté en 2016 lorsque le «comité de soutien au peuple sahraoui» au Liban a été formé sous l'égide du Hezbollah. Cette création a été suivie par une visite d'une délégation militaire du Hezbollah à Tindouf. Bourita a confirmé que le Hezbollah avait envoyé à Tindouf «des armes et des cadres militaires pour former des éléments du Polisario à la guérilla et à la formation d'équipes de commandos et préparer des opérations hostiles au Maroc», soulignant l'envoi des missiles «Sam 9» et «Sam 11» aux membres du Polisario.